Mode d’emploi de la télécommande EVOGO 4

Comme d’habitude, impossible de trouver la doc en ligne de cette télécommande EVOGO 4 de chez Evology, distribuée par Leroy Merlin (sauf sur des sites payants, ce qui est inacceptable). Vu que les entreprises ne font pas leur job, comme d’habitude, si vous avez perdu le vôtre… voici le lien pour télécharger un scan du mode d’emploi. Enjoy 🙂

Faire fonctionner le touch pad du HP ProBook x360 G1 11 EE sous Linux

Dans l’article précédent, je vous ai expliqué comment faire tourner Linux sur un « HP ProBook x360 G1 11 EE ». J’ai personnellement installé une KUbuntu 19.04.

Or, avec le noyau d’origine(5.0.0-13), aucun problème. Après l’installation, Ubuntu s’est mis à jour avec un noyau 5.0.0-29, toujours aucun problème. Puis récemment, Ubuntu m’a demandé de se mettre à jour. Il a alors chargé le noyau 5.0.0-31. Et depuis… le touchpad ne fonctionne plus. La solution se trouve aisément sur le net. Mais la plupart proposent d’ajouter un paramètre »elantech_smbus=0 synaptics_intertouch=0″ au chargement du noyau dans… Grub. Or, nous n’utilisons plus Grub.

Une première solution serait d’ajouter cette option au chargement du noyau dans le fichier de configuration de Refind. Mais c’est pénible, et il faudrait changer ce fichier de config à chaque mise à jour du noyau pour pointer sur sa dernière version. La solution la plus simple est de mettre ces paramètres au chargement du module qui gère le touchpad. Voici donc la procédure.

Démarez sous Linux, lancez une fenêtre de terminal, et tapez simplement les deux lignes suivantes :

echo "options psmouse elantech_smbus=0 synaptics_intertouch=0" | sudo tee /etc/modprobe.d/psmouse.conf

sudo update-initramfs -u

Il me semble qu’à la mise à jour du noyau, la procédure fait un « update-initramfs -u ». Aussi, la présente bidouille devrait continuer de fonctionner, même après la prochaine mise à jour du noyau. Si toutefois ça n’était pas le cas, un simple « sudo update-initramfs -u », et vous serez reparti pour un tour.

Installer Linux sur un portable HP ProBook x360 G1 11 EE

Je ne pensais pas qu’en 2019, j’aurais besoin de vous aider, et de rédiger un article sur « comment installer Linux ». Ça semblait être devenu tellement facile… Jusqu’à ce que j’essaie sur cette machine.

Le HP ProBook x360 G1 11 EE est un petit portable sympa, avec un écran tactile, pouvant se transformer en tablette, et qui a été largement distribué à travers des expérimentations de Lycées numériques (remplacement des manuels scolaires papiers par leurs versions électroniques bourrées de DRM et obligeant à visualiser les cours avec des viewers horribles qui ne fonctionnent que sous Windows, la plupart mal fichus et rappelant l’informatique du siècle dernier ; mais là est un autre problème). Mon grand a eu le sien subventionné par la Région Grand Est, mais j’ai cru comprendre que d’autres régions avaient fait le même choix (la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée a distribué un portable appelé « lOrdi » qui semble être ce même modèle).

Or, ce modèle destiné à l’enseignement est né d’un partenariat avec Microsoft, qui a pour conséquence… que le BIOS (enfin, le microprogramme UEFI) de la bête est bridé, et ne permet pas de lancer Linux ! Enfin, en creusant un peu, on se rend compte assez vite que tout n’est pas si noir. Les ingénieurs HP n’ont pas cherché beaucoup pour réaliser ce bridage, et se sont contentés d’interdire le lancement de GRUB (ce qui est déjà bien casse-pied, vu qu’une immense majorité des distributions Linux utilisent GRUB2 comme système de boot).

Une semaine après avoir eu la bête entre les mains, je suis un homme heureux : mon HP x360 EE est en dual boot Windows 10 / KUbuntu (n’aimant pas GNOME3, et trouvant que Linux Mint prend une mauvaise direction avec l’arrivée de bugs en conséquence, je suis revenu à KUbuntu, mais ce que j’explique ici doit fonctionner avec toutes les distributions, sous réserve d’adapter les lignes de code « apt-get » par leur équivalent si votre distribution n’est pas « Debian like »). Pour vous faire gagner du temps, voici mon aventure pour en arriver là.

1) Ce qu’il ne faut pas faire

Ne perdez pas votre temps à tenter d’installer GRUB2 coûte que coûte, même manuellement. J’ai essayé, beaucoup ont essayé (, , …même ils n’étaient pas loin, mais après, pas simple de faire les mises à jours de Linux), mais on finit toujours par se casser les dents (en particulier avec toutes les commandes basées sur « efibootmgr » qui échouent, l’accès au paramétrage de l’UEFI de la bête étant quand même bien bridé).

Une bonne solution serait certainement d’arrêter d’utiliser GRUB, et d’utiliser à la place (par exemple) Syslinux. Mais comme les distributions que j’utilise ne gèrent pas Syslinux (ou autre), il fallait tout se faire à la main. Pour l’installation, et surtout, gérer les erreurs à chaque mise à jour du noyau Linux (et faire ces mise à jour à la main). S’il n’y avait pas eu d’autres choix, j’en serais certainement arrivé là… mais c’eut été une suite de bonnes galères (je suis trop vieux — et devenu trop fénéant — pour ça).

J’ai cru au miracle en tombant sur ce document PDF de Vincent Hyvert, qui utilise « rEFInd » comme boot manager. Sauf que… malheureusement, ce document se limite à expliquer comment créer une clé USB de boot, qui permet ensuite de lancer le Linux installé sur le PC. Il faut donc toujours avoir cette clé sous la main, et passer par elle pour booter sous Linux. Néanmoins, ce document a été la révélation qui m’a apporté la solution, à savoir : utiliser « rEFInd ».

La chose à ne pas faire non plus est de suivre la documentation officielle de rEFInd. J’ai suivi la doc (§2.3) à la lettre, et je me suis retrouvé avec un PC qui, au boot, vous propose le choix entre Windows (très bien, ça marche), ou « Refind ». Et en choisissant ce second, ça lance Windows qui détecte un problème, et qui vous lance le système de réparation automatique. Pas glop.

N’y arrivant pas sous Windows, j’ai essayé avec la clé d’installation Ubuntu (enfin KUbuntu pour moi). J’ai installé le système, il y a échec d’installation de GRUB à la fin. Je reprends alors la main, je monte ma partition root+boot, et je lance dessus l’installation de « apt-get install refind » (oui, il y a un paquet rEFInd officiel depuis Ubuntu 18.04). J’ai alors essayé plein de trucs… en vain (c’est probablement possible d’y arriver, mais j’ai dû louper quelque chose).

2) Ce qu’il faut faire (principe théorique)

Au final, la solution est assez simple. Mais contrairement à ce que propose la documentation de rEFInd (installation depuis Windows), il ne faut pas « créez un nouveau chargeur de démarrage » qui s’appellerait Refind, en parallèle de celui de Windows (ça ne fonctionne pas, Cf. précédent chapitre). Il faut simplement… écraser le « Gestionnaire de démarrage Windows » par rEFInd.

Petit rappel pour mieux comprendre ce qu’on va faire. Depuis le remplacement du BIOS traditionnel par l’UEFI, il faut avoir sur votre disque une partition « ESP » de type « EFI », formatée en FAT32. En général, cette partition « ESP » un peu spéciale ne contient qu’un seul dossier : « EFI ». Et lui contient d’autres sous-dossiers (« Microsoft », « Boot », voire des dossiers copiés par votre distribution Linux comme « Ubuntu », etc.). Au moment du boot, l’UEFI interroge sa configuration de boot (la BCD, pour Boot Configuration Data). La BCD contient plusieurs entrées, dont une qui s’appelle « boot manager » (identifiée par le nom « bootmgr »). L’UEFI va alors charger le programme pointé par cette entrée. Quand il n’y a qu’un Windows 10 sur le PC, le boot manager est sur la partition « ESP », et il s’agit du programme contenu dans le fichier « \EFI\MICROSOFT\BOOT\BOOTMGFW.EFI ». Une fois ce programme chargé, il va lister les différents « chargeurs de démarrage » qui sont dans la BCD. C’est là qu’il peut trouver celui de Windows (qui n’est pas sur la partition « ESP », mais simplement dans votre dossier « Windows » de votre partition « C:\ », soit « Windows\System32\winload.efi » en ce qui me concerne), mais il y trouve aussi ceux ajoutés par Linux, comme GRUB. On l’a vu, ajouter rEFInd comme nouveau « chargeur de démarrage » qui serait chargé par le « boot manager » standard échoue. On va donc remplacer le « boot manager » standard par rEFInd. Voici comment.

3) Ce qu’il faut faire (en pratique)

A ce stade, on suppose que vous êtes assez à l’aise pour avoir :

  • installé Windows 10, en laissant de la place sur le disque pour installer Linux (pour ma part, j’ai laissé ~ 22,2 Go libres pour Linux) ;
  • créé une clé USB d’installation Linux (Debian, Ubuntu, ou autre). Cette clé doit être créée avec la commande « dd » depuis un autre PC Linux, ou bien sous Windows par exemple avec l’utilitaire Rufus, en faisant bien attention de sélectionner la méthode « dd » (et surtout pas « ISO ») au moment de créer la clé ;
  • installé Linux en parallèle de Windows avec cette clé. Pour ma part, j’ai choisi de partitionner manuellement mon disque, j’ai ajouté une partition ext4 de 11 Go comme racine « / », une partition de 11 Go ext4 pour « /home », et les 200 Mo restant comme partition de swap, histoire de ne pas gâcher 😉 Évidement, tout à la fin, vous avez le droit à un message d’erreur vous indiquant que l’installation de Grub a échoué. On s’en doutait… éteignez le PC, et démarrez-le (il démarre alors normalement sous Windows).

Si vous avez déjà fait des choses avec votre Windows, c’est le bon moment pour faire des sauvegardes. Même si ce qu’on va bidouiller doit certainement se réparer facilement en bootant sur la clé d’installation de Windows, et en demandant une réparation, on n’est jamais trop prudent.

Sur votre HP x360 EE démarré sous Windows, téléchargez le fichier refind-bin-xxx.zip (avec xxx le numéro de version) depuis ce site. A l’heure où j’écris cet article, il faut aller dans le dossier « 0.11.4 » et télécharger « refind-bin-0.11.4.zip » ; à vous d’adapter si de nouvelles versions sont sorties depuis).

Décompressez ce fichier ZIP (par exemple avec 7zip en faisant un clic droit sur l’archive, et en choisissant « 7zip>extraire vers refind-bin-xxx »). Ouvez le dossier « refind-bin-xxx » nouvellement créé dans l’explorateur Windows, et déroulez le menu « Fichier>Ouvrir Windows PowerShell>Ouvrir Windows PowerShell en tant qu’administrateur ». Juste pour vérifier, taper une commande « DIR ». Vous devez voir s’afficher des dossiers « banners », « docs », etc., et surtout un dossier « refind ». Si tout est OK, nous allons monter la fameuse partition « ESP » par un :

mountvol S: /S

Nous allons copier le dossier « refind » vers la partition « ESP » (surtout ne pas oublier de terminer par un anti-slash) :

xcopy /E refind S:\EFI\refind\

On va dans ce nouveau dossier « refind » et on vérifie que tout est OK :

cd S:\EFI\refind
dir

Vous deviez voir (notamment) un fichier « refind.conf-sample » que nous allons utiliser comme trame de fichier de configuration pour notre rEFInd :

copy refind.conf-sample refind.conf
notepad refind.conf

Le bloc notes Windows s’ouvre alors avec le contenu du fichier « refind.conf ». Comme l’écran de notre HP x360 EE a la bonne idée d’être tactile, nous allons activer la souris et l’écran tactile. Pour ça, nous allons rechercher la ligne « #enable_touch », et supprimer le « # » qui se trouve à gauche (qui avait pour rôle de commenter la ligne). De même, un peu plus loin, supprimer le « # » à gauche de la ligne « #enable_mouse ». Faites alors « Fichier>Enregistrer », puis « Fichier>Quitter ». De retour dans le PowerShell, nous allons pouvoir mettre rEFInd comme « boot manager », avec la commande (ne pas oublier le caractère cote ‘ avant et après les accolades) :

bcdedit /set '{bootmgr}' path \EFI\refind\refind_x64.efi

Et… c’est tout pour ce qui est de l’installation de rEFInd, vous pouvez éteindre le PC. Par contre, coté Linux… Grub est encore là. Et une mise à jour « sudo apt-get distupgrade » échouerait si un nouveau noyau Linux venait à sortir. Il suffit donc de supprimer définitivement Grub de votre installation Linux (ce qui ne pose pas de problème, c’est rEFInd qui gère le démarrage maintenant).

Aussi, allumez le PC. Vous devriez avoir rEFInd qui s’affiche. Si on voulait démarrer Windows, il suffirait de cliquer (carrément sur l’écran tactile, la classe non ?) sur l’icône Windows pour que le PC démarre… Windows. Mais nous, nous allons cliquer sur l’icône « Linux » la plus à droite. Si vous avez bien travaillé, Linux démarre normalement. Il ne reste qu’à vous authentifier, à lancer une fenêtre de terminal, et à taper :

sudo apt-get -y remove grub2-common grub-common grub-pc grub-pc-bin

Vous pouvez enfin mettre à jour votre Linux, et utiliser votre PC normalement.

Edit du 06/10/2019: après la dernière mise à jour Linux (nouveau noyau), le touchpad s’est mis à ne plus fonctionner. Si ça vous arrive aussi, la procédure est toute simple, la voici : https://desvigne.org/2019/10/06/faire-fonctionner-le-touch-pad-du-hp-probook-x360-g1-11-ee-sous-linux/

Edit du 08/06/2020: pour créer la clé USB bootable, au lieu d’utiliser Rufus, je vous invite plutôt à utiliser l’excellent ventoy. Je vous aurais bien fait un tuto, mais c’est inutile, le Crabe Info vous en a fait un ici.

QCY-QS1 English user manual

Agréablement surpris pas ces petits écouteurs bluetooth à moins de 20€ (pas hyper puissants, mais très bonne dynamique), j’ai trouvé tout de même qu’il était difficile de lire la documentation imprimée sur un timbre poste (qui a dit que j’étais trop vieux ?). Et comme la version PDF semble introuvable sur le net à l’heure actuelle, cadeau (cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger le manuel dans la langue de Shakespeare) :

Fake faces

Vous croyez reconnaître cette personne ?

C’est juste pas possible… car ce visage n’existe pas. Il a été généré aléatoirement par une « IA » (basée sur le logiciel StyleGAN de chez NVIDIA). Certains résultats sont perfectibles, d’autres sont bluffants. Vous pouvez vous amuser en allant sur ce site : https://www.thispersondoesnotexist.com et vous aurez un visage différent à chaque fois que vous réactualiserez la page.

Information à savoir concernant l’offre SYMA

Voici un petit retour d’expérience avec l’opérateur MVNO de téléphonie mobile SYMA, qui a une offre sympa comme ligne de dépannage, ou pour une personne qui aurait besoin d’accéder à Internet, sans pour autant avoir besoin d’une grosse enveloppe de données : 1,90 €TTC/mois pour 2 heures d’appels (en réalité, 2h en France + 2h depuis le reste de l’Europe + 2h vers ~90 autres pays), SMS illimités en Europe (!!! pas de MMS, ni en envoi, ni en réception), et 1 Go de données (+ 500 Go en Europe). Pas si mal vu le prix. Sachant que ce MVNO s’appuie sur le réseau Orange, ce qui est assez rare.

Seulement, il m’est arrivé une petite mésaventure à l’ouverture de ligne. Entièrement ma faute, ça m’apprendra à lire 😉 . SYMA est un opérateur qui nécesssite d’activer la ligne à la réception de la carte SIM (ça se fait de moins en moins chez les autres opérateurs). C’est pourtant bien indiqué dans l’email que j’avais reçu, ainsi que dans le courrier qui accompagne la puce : à la réception de la carte SIM, envoyez « ACTIVE » au 20555 (ça ressemble à une blague mais c’est vrais). Mais dans le courrier papier, il était aussi indiqué qu’en cas de portabilité (ce qui était mon cas), on devait attendre la date de la portabilité pour pouvoir accéder à son espace personnel en ligne. Mon crétin de cerveau a alors fait le raccourcis suivant : si portabilité, pas besoin d’activer la ligne (c’est vrai que c’était le cas pour toutes les portabilités que j’avais déjà faites par le passé).

Ce qui est étrange, ce sont les symptômes : si on n’active pas sa ligne, on peut tout de même recevoir des SMS et des appels, mais on ne peut pas passer un appel, ni envoyer un SMS. La data se connecte, mais les paquets ne passent pas. Bref, après avoir compris mon erreur, j’ai envoyé mon SMS d’activation (qui lui, est bien parti, alors que tous les autres étaient refusés), et en quelques minutes, tout s’est mis à fonctionner.

Ah, et pendant que j’y suis : l’APN pour la connexion data n’est pas détectée automatiquement (il détecte seulement les APN de chez « Orange » ). Il faut l’entrer à la main. Pour ça, si vous allez chercher les informations sur le site, entrez bien les informations textuelles de la page web, mais ne lisez pas les copies écrans, il y a des informaitons fausses dedans (APN = symamobile.com et surtout pas symacom.fr comme dans la copie écran ; pour le reste, MCC = 208  et MNC = 01).

En conclusion, avant de prendre cet opérateur, rappelez-vous bien que ce forfait n’inclut pas les MMS (et rappelez-vous que dans beaucoup d’applications SMS, dès qu’un message fait 3 x la taille normal d’un SMS, il est converti automatiquement en MMS ; et dans ce cas, ces messages, vous ne les recevrez pas, ou ils ne partiront pas si c’est vous qui le rédigez). Autre point à vérifier (je n’ai pas l’information) : que ce passe-t-il dès qu’on dépasse le Go de data (coupure, ou passage en débit réduit comme avec certains opérateurs, ou paiement au Mo version super chère ???) ? Sous réserve de ces deux points, ça reste un excellent rapport qualité/prix pour un petit forfait de dépannage sur le réseau Orange, avec la data. N’oubliez juste pas le SMS d’activation 🙂

NB : cet article n’est pas de la pub, je ne suis pas payé pour parler d’eux. J’ai trouvé l’offre intéressante vu son prix (sauf problème avec les MMS), et je voulais surtout rappeler aux têtes de linotte comme moi qui atterriraient ici via un moteur de recherche parce qu’ils arrivent à recevoir des appels/SMS mais pas à appeler, qu’il faut envoyer le SMS d’activation au 20555, même en cas de portabilité. Et qu’ils n’utilisent pas la copie écran de la configuration de l’APN.

Edit 16/02/2019 : rectification. Alors que je n’ai rien touché au paramétrage du téléphone, en voyant les pub parlant de « SMS+MMS illimités » j’ai testé. Et l’abonnement permet bien d’envoyer/recevoir des MMS. Le problème semble donc résolu, ce qui rend cette offre encore plus attractive 🙂

Télécommander sa rallonge multiprises pour 5 €

Avant même l’arrivée des Google Home et autres Alexa, je m’étais déjà amusé à télécommander des appareils électriques (avec IFTTT : j’envoyais un ordre au chatbot IFTTT via la messagerie Telegram, et je pouvais allumer ma lampe de salon). Et comme c’était « pour m’amuser », pas question d’y mettre trop cher. Et pour ça, j’ai trouvé cet article (le Sonoff Basic de chez eWeLink/ITEAD) pour environ 5 €.

Quelques petits warnings :

  • à ce prix là, il est juste Wifi (B/N/G) sur la bande des 2,4 GHz (il n’est pas télécommandable en hertzien avec une petite télécommande 433 MHz qui coûte 3-4 €). Mais c’est parce que j’ai acheté le modèle « Basic ». Pour 2-3 € de plus, il y a le modèle « RF WiFi » qui peut être télécommandé en Wifi et en hertzien ;
  • l’intensité max. de l’appareil contrôlé doit être de 10 Ampères. Vérifiez bien que ce soit le cas (avec les appareil où il y a doute, comme une cafetière), et surtout, ne pas chercher à commander des radiateurs électriques, aspirateurs, lave linge… ;
  • c’est du ON/OFF, ça ne joue pas le rôle de variateur de lumière ;
  • et c’est fait uniquement pour les câbles à deux fils (phase et neutre). Pas de borne pour relayer la terre.

Et c’est là l’intérêt du présent article. En effet, le branchement pour télécommander une petite lampe est très simple. Mais si vous voulez télécommander une multiprises qui a la terre… ça n’est pas vraiment prévu pour. Et pourtant, c’est possible (attention toutefois de brancher des appareils qui consomment peu, Cf. ci-dessus) : il y a juste assez de place dans le boîtier pour mettre un petit domino pour connecter la terre. Voici comment.

Voici ce qu’on trouve quand on déballe la bête (cliquez pour voir plus grand) :

L’idée : coupez le câble de votre rallonge à l’endroit où vous voulez insérer votre interrupteur Wifi. Pour le coté du câble qui vient de la prise mâle (IN), dénudez l’isolant global (le plastic blanc dans mon exemple) sur 6 cm. Le fil de la terre (couleurs jaune et vert) doit mesurer 6 cm. Par contre, coupez à nouveau les deux autres fils (phase et neutre) pour qu’ils fassent 1,5 cm. Dénudez enfin chaque fil individuellement sur 5 mm. Si vous avez un fer à souder (préférable), mettez un peu d’étain sur les 3 extrémités. Faites exactement la même chose avec l’autre morceau du câble (le OUT, celui qui va vers la prise femelle, ou vers l’ensemble de prises femelles si c’est une multiprises), mais cette fois-ci en dénudant l’isolant global sur 3,5 cm. Pour résumer :

  • le câble d’arrivée (prise mâle) doit avoir une phase et un neutre de 1,5 cm de long, dénudés sur 5 mm, et une terre de 6 cm de long, dénudée sur 5 mm ;
  • le câble qui sort du boîtier (vers prise(s) femelles) doit lui aussi avoir une phase et un neutre de 1,5 cm de long, dénudés sur 5 mm, mais une terre de 3,5 cm de long, dénudée sur 5 mm.

Attention !!! Avant de connecter les phases et neutre sur les bornes ad hoc, bien penser à faire entrer les câbles par les trous du cache de protection (flèches rouges) :

Visser les 4 bornes (phase et neutre, Input et Output) avec précaution, la carte et les soudures sont petites et semblent fragiles. Ensuite, comme déjà évoqué, il y a alors la place de glisser un petit domino pour raccorder la terre  :

Enfin, avec un cutter, rabotez l’épaisseur de l’isolant global sur un peu moins d’1 cm sur l’arrivée et le départ, afin de pouvoir fermer le boîtier et les deux petits caches de chaque coté (vous devez pouvoir visser les 4 vis sans trop forcer, sous peine d’abîmer le pas de vis) :

Voilà, pour 5 €, vous avez transformé votre multiprises en multiprises télécommandable avec IFTTT, Alexa, ou Google Home. L’appairage Wifi se fait les doigts dans le nez après avoir installé l’appli eWeLink sur son smartphone. La latence entre l’ordre d’allumage/extinction et l’action est d’une petite seconde, ce qui est tout à fait acceptable (un peu plus parfois avec IFTTT, mais ce sont les serveurs IFTTT qui sont chargés). Le petit bouton noir qui sert à l’appairage permet aussi de basculer en ON/OFF (pratique le jour où internet est en panne).

Important : vérifiez bien que la terre est bien branchée. Pour ça, utilisez un voltmètre. La tension borne de terre/un des trous de la prise doit être à 0, et la tension borne de terre avec l’autre trou doit être à ~230 V. :

Je ne sais pas quelle est la durée de vie de ce genre de boîtier. J’ai vu des commentaires de personnes qui ont eu une panne après 2 mois d’utilisation. D’autres n’ont aucun problème… Il y a une part de chance, mais aussi, il faut être méticuleux au branchement, et ne pas vouloir contrôler des appareils qui consomment trop. Pour ma part, j’ai un boîtier pour un éclairage (2 ampoules 12 W), un pour la télé+home cinéma, un pour l’imprimante (qui avait trop souvent tendance à rester allumée 24h/24), un pour le PC+écran+scanner.

Pour les moins courageux, il existe une prise Sonoff S20 (bien prendre le modèle EU avec la terre, désolé, c’est le plus cher, mais sinon, vous devrez mettre un adaptateur pour le brancher), mais il coûte 3 fois plus cher que notre bricolage. Il y a aussi des prises murales. C’est tentant, mais attention : bien prendre les versions EU qui rentrent dans nos boîtiers muraux français (à surveillez surtout pour les multivoies). De plus, il vous faut impérativement le neutre (souvent, dans le boîtier mural, on voit un fil rouge arriver, un ou deux fil(s) orange/violet ou autre, mais rarement le bleu ; or là, il est nécessaire). Attention encore qu’à ce que j’ai vu, ces interrupteurs ne sont pas va et vient (un seul départ). Dommage… peut être dans une autre marque ? Sinon, il a y d’autres trucs pour s’amuser chez Sonoff. Des détecteurs de CO/CO2, d’humidité, de température… le tout pas trop cher. D’autres ont des thermostats, des caméras avec détecteur de mouvement. Imaginez les possibilités (par exemple avec un Alexa et IFTTT). La domotique commence enfin à se démocratiser.

Changement d’hébergeur : big up à PulseHeberg !

Les plus anciens qui suivent ce blog vont dire « encore ! » 😉 Et oui, ça fait longtemps que je recherche LE hébergeur qui répond à mes critères, … et je crois que je l’ai enfin trouvé ! Obligé pour moi de vous en faire part…

Le domaine desvigne.org existe depuis le 19 juin 2000. Au départ, c’était juste deux adresses email, et une redirection vers une page statique hébergée chez free. Aujourd’hui, c’est des adresses électroniques pour toute la famille, deux blogs, un agrégateur perso de flux RSS, quelques sous-domaines pour simplifier les redirections… Trouver un hébergeur qui fait tout ça est super simple. Mais en trouver un qui réponde à mes critères… ça n’est pas si évident (la preuve, j’en ai souvent changé, je vous en ai souvent parlé). Parce qu’ils sont élitistes mes critères ? Pas tant que ça je trouve, jugez vous-même (critères du plus prioritaire au moins prioritaire) :

  • une offre pas trop chère (ça reste un « gadget » pour une utilisation personnelle, il ne faut pas que j’y passe le budget loisir de la maison),
  • des « mail relays » fiables ! J’ai déjà eu l’occasion d’en parler. Rien de plus exaspérant que de ne pas recevoir un courriel de sa banque ou d’une société dont on est client, voire des impôts (je dis ça d’expérience), parce que les serveurs d’emails de son hébergeur sont dans les choux. Ou de cliquer sur « j’ai oublié mon mot de passe » (oui oui ça m’arrive 😉 ) et de recevoir le lien de ré-initialisation (valable 15 minutes) une heure après parce que les serveurs sont saturés…,
  • respectueuse de ma vie privée (je ne veux pas que mes données personnelles servent à alimenter les moulinettes du big data à mon insu),
  • avec un peu de stockage (mais pas tant que ça) pour le web en mode « mutualisé », et une disponibilité du(des) site(s) acceptable. Et oui, je suis beaucoup moins exigeant sur ce point. Si mes sites sont en pannes quelques heures… ce sont des blogs perso, rien de grave. Je trouve ce point bien moins critique que la perte (ou le retard) d’emails,
  • avec une interface d’administration claire et complète,
  • avec un support qui m’aide en cas de souci. Avouons que les aspects techniques de tout ça ne me rebutent pas, il est rare que j’aie besoin d’aide si les interfaces d’admin sont bien fichues… mais ça peut arriver, et c’est toujours bien quand quelqu’un répond assez rapidement et de façon pertinente,
  • et pas trop besoin de sauvegarde (je fais ça moi-même avec mes moulinettes et aussi avec l’aide de l’extension WordPress UpdraftPlus dans sa version gratuite).

Historiquement, j’ai essayé plein d’hébergeurs alternatifs de type associatifs, orientés « monde libre » et anti GAFAM. ils faisaient de leur mieux, et pour ce qui est de la disponibilité du site, ils n’avaient pas à rougir. Il en était tout autre pour la disponibilité des serveurs d’emails (avouons que c’est vraiment devenu complexe et chronophage d’administrer des serveurs de courriels). J’ai fini par me tourner vers des hébergeurs pro : 1and1 (bof bof…), et plus récemment OVH. Et pourquoi je n’étais pas content d’OVH ? Je n’utilisais leurs serveurs d’emails que comme relais (webmail tout nul basé sur un vieux RoundCube, pas de synchro des contacts — ou alors il fallait bricoler — et encore moins de calendrier). Je redirigeais mes emails chez Zoho (oui je sais, coté vie privée…), et je bricolais pour que l’expéditeur ait bien un email en @desvigne.org. Bref, pas top. Sans compter que les offres pro comme 1&1/OVH sont alléchantes… au début. Offre du nom de domaine la première année, et promo de bienvenue. Mais avec le temps… les prix augmentent, et on se rend compte que la disponibilité n’est pas meilleure que chez les petits associatifs (évidemment, je parle des offres de base en hébergement mutualisé, il est possible que les offres « hébergement dédié » plus « pro » — mais plus chères — soient meilleures, je n’en sais rien).

Pour résumer : je payais de plus en plus cher pour un hébergeur dont je n’utilisais même pas l’hébergement d’emails. Je me suis donc mis en chasse d’un hébergeur… d’emails (plutôt que de site web+domaine). Facile de trouver des offres basées sur de l’Exchange ou autre produit à la mode, coûteuses et avec des conditions générales loin des préoccupations du RGPD. Or, je suis resté nostalgique du temps où, pour des raisons professionnelles, j’utilisais Zimbra. Pas la version de chez free que tout le monde déteste (beurk), leeeente et bridée au maximum. Mais un vrai Zimbra sur une plateforme bien taillée, et avec tous les options. Et c’est peut être grâce à ce mot clé Zimbra que je suis tombé (à l’aide des moteurs de recherche, il ne font pas beaucoup de pub) sur l’offre de PulseHeberg. J’ai ainsi découvert leur offre dédiée à l’hébergement d’emails… mais aussi une offre hébergement de domaine avec sites web + 50 comptes emails Zimbra, le tout pour… 36 €/an !!! C’était inespéré. Si on m’avait demandé de créer l’offre parfaitement adaptée à mes besoins, je n’aurais pas fait mieux. Et cerise sur le gâteau (déjà fort joli) : si vous payez de façon annuelle (et pas 3€/mois), le nom de domaine (la fonction registrar) est gratuit. Je vous en dirai plus l’année prochaine, mais il ne me semble pas que cette gratuité soit limitée à la première année, ce qui rend l’offre encore plus alléchante.

Pour résumer : j’ai mis fin à mon hébergement chez OVH, et me voici maintenant à 100% chez PulseHeberg (DNS + web + emails) depuis près de deux mois. Pour 36 €/an, j’ai mon nom de domaine, un hébergement multi sous-domaines avec 100 Go d’espace disque sur SSD (en RAID5 je crois), 50 comptes email Zimbra (yeahhhh il est content le monsieur), alias email et listes de diffusion illimités, potentiellement 15 bases de données (heuuu… une seule me suffit moi), la possibilité de mettre en place aisément un certificat SSL payant ou un gratuit de chez Let’s encrypt, une interface d’administration qui semble faite maison, mais claire et complète (avec accès à un planificateur de lancement de scripts PHP), 25 comptes FTP (ici aussi, un seul me suffit), … Franchement, je n’ai pas trouvé de défaut. Juste un petit warning pour les comptes emails : une redirection d’une adresse email de votre domaine à vous vers un autre domaine (exemple : xxx@mon-domaine.xy qui redirigerait simplement tous les emails reçus vers yyy@gmail.com) « consomme » une adresse email Zimbra. Pour ce cas, la seule façon de faire est de créer une adresse email Zimbra « xxx@mon-domaine.xy », de se connecter à Zimbra avec ce compte, aller dans les paramètres (préférences), et cliquer sur les deux cases « Arrivée d’un email, faire suivre une copie à : xxx« , et « supprimer la copie local du mail ». Mais bon, j’ai assez peu d’exemples comme ça, et avec 50 comptes Zimbra disponibles, ça permet de voir venir.

La question qui tue : en suis-je content ? Sincèrement… si je leur fait la publicité que je suis en train de leur faire avec cet article (promis, ils ne m’ont pas payé), c’est que oui 🙂 Chez OVH, le module Jetpack de WordPress me disait assez souvent que mon site était indisponible (pas longtemps, quelques minutes, mais c’était fréquent). Là, ça ne m’est presque jamais arrivé. Des courriels perdus ? Je crois que ça ne m’est pas arrivé. Et tous les tests que je fais montrent qu’ils arrivent très vites. Mais alors comment font-ils ? Je vous laisse lire leur présentation, mais en gros, c’est une association loi 1901 qui s’apuuie sur des bénévoles. Simple hypothèse : je pense que ce sont des employés ou proches de chez Netrix, et ils profitent ainsi d’un peu d’infra et de l’accès facile à un gros réseau.

Pour terminer cet article qui est déjà bien long : s’ils ne changent pas de qualité et/ou de prix, et s’ils ne disparaissent pas, j’ai l’impression que je viens de changer d’hébergeur pour la dernière fois 🙂 Ah, et pour les plus curieux, sachez qu’ils ont aussi des offres de VPN, des offres d’hébergement dédiés, des seedbox, et là je m’amuse avec un petit serveur virtuel basé sur un VPS bi-coeur, 2 Go de RAM et 30 Go de disque qui ne me coûte que 3€/mois.

Pense bête : Ubuntu server en français

Le présent billet est technique. C’est juste un pense bête perso pour passer un Ubuntu serveur en français. Si vous ne comprenez rien, pas grave, c’est vraiment pour moi 😉

# apt-get install language-pack-fr
# if [ -f /etc/default/locale ] ; then cp -f /etc/default/locale /etc/default/locale.v0 ; fi
# echo "LANG=fr_FR.UTF-8" > /etc/default/locale
# dpkg-reconfigure locales

Et pour avoir la TIME ZONE française (GMT+1 l’hiver, et GMT+2 l’été) :

# echo "TZ=\"Europe/Paris\"" >> /etc/environment
# if [ -f /etc/timezone ]; then cp -f /etc/timezone /etc/timezone.v0; fi
# echo "Europe/Paris" > /etc/timezone

Et ajouter si nécessaire la ligne
UTC=no
dans le fichier "/etc/default/rcS".