Archive du mois : juillet 2008

Google store

J’ai l’habitude d’utiliser de façon quotidienne leur moteur de recherche, j’utilise depuis quelques temps leur webmail, leur suite bureautique en ligne, leur agrégateur de flux RSS, leur calendrier (qui peut envoyer gratuitement des SMS pour vous rappeler vos rendez-vous), certains de leurs logiciels, et tout un tas d’autres choses, mais jusqu’à maintenant, tout ceci restait virtuel (et gratuit, ou tout du moins, payé par la pub). Et bien ça y est. On peut toucher du google. La marque a ouvert (depuis quand ?) son google store, ou vous pourrez achetez tout un tas de bricoles indispensables ou futiles (mais toutes écologiques paraît-il), du tee shirt au parapluie, du stylo à la boule anti-stress, de la souris bluetooth au bavoir pour bébé, tout ça estampillé par la marque au logo bleu-rouge-jaune-vert (moi je dis "à quand le préservatif google ?). Perso, ce qui m’a le plus botté, c’est le mug thermos de voyage pour transporter son café sans en mettre partout....

Anna Gavalda – Je l’aimais

Voilà bien un livre que j’ai pris par défaut, parce que je ne trouvais rien d’autre à l’époque où je l’ai acheté, et qui se révèle être un excellent choix. Chloé est malheureuse. Adrien, son mari vient de la plaquer, pour s’envoler avec sa maîtresse, la laissant avec leurs deux enfants. Le salop hein ? Et pour couronner le tout, c’est son beau père qui l’emmène passer quelques jours dans une maison de campagne isolée avec les deux enfants, en plein hiver, pour tenter de la consoler, pour qu’elle se reconstruise. Un beau père emblématique de ce qu’on déteste certainement tous : le patriarche par excellence, acariâtre, suffisant, pour qui ce qu’on fait n’est jamais parfait, et qui ne dit jamais plus de deux mots d’affiliée, et encore, les bons jours… Un vieux con en somme. Seulement voilà. Au coin du feu, petit à petit, le vieux con va dire quelques mots. Petit à petit, il va parler. Oh, rien...

Le premier jour du reste de ta vie

Le synopsis du film est plutôt incomplet : << Dans la vie d’une famille de cinq personnes, cinq jours décisifs, plus importants que d’autres, où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain. >> Bon, ça n’est pas faux, mais réducteur. En effet, ce que le synopsis ne dit pas, c’est que ce film est bien plus riche. Il traite des relations au sein d’une famille, des évènements comme "le premier saut du nid d’un des poussins", ou des questions comme "ma place en tant qu’individu au sein d’une famille, puis-je exister pour moi, sans toujours penser aux autres membres", "comment gérer une catastrophe le jour d’un évènement heureux", "la perte d’un aïeul ou d’une des branches", ou encore la reproduction de schémas qu’on hérite de ses parents, qui nous exècrent, et que pourtant, on reproduit bien malgré soit… Bon, cette famille est-elle représentative ? Plus trop sûr de nos jours (deux parents qui restent ensemble des années, trois enfants, une...

Retour du Touquet-Paris-Plage

Ça y est, les bonnes choses ont une fin… Après 15 jours au Touquet, nous voici de retour à Nancy plage (ou il fait plus chaud semble-t-il). Pour les plus curieux et curieuses d’entre vous, les premières photos sont en lignes dans la partie galerie de ce site… Fondmusical :     Dire Straits – Private investigations : Extrait

Françoise Sagan : « Avec mon meilleur souvenir » & « Derrière l’épaule »

Comme voulu, pour continuer dans ma série Sagan, je viens de boulimer (néologisme personnel qui signifie gloutonner avec boulimie, gloutonner étant un néologisme personnel…) deux livres singuliers de Françoise Sagan, oeuvres qui ne sont ni un roman, ni une pièce de théâtre. « Avec mon meilleur souvenir » est un livre publié en 1985, où elle parle de ses rencontres avec des êtres qui lui ont été chers. Êtres qui peuvent être des personnes réelles (Billie Holiday, Orson Welles, Rudolf Noureev, Jean-Paul Sartre) ou morales (on dirait plutôt virtuelles de nos jours), comme le jeu, la vitesse, le théâtre, la ville de Saint-Tropez… et tant d’autres. « Derrière l’épaule » est un livre écrit près d’une quinzaine d’années plus tard. Il prend la forme d’un essai où « la Sagan » s’est obligée (plutôt mal gré en croire ce qu’elle écrit) à relire sa bibliographie (les romans uniquement) dans l’ordre chronologique, et à commenter chacun d’entre eux. Elle nous donne un oeil critique sur...

Françoise Sagan – Bonjour tristesse

Après avoir vu le film bibliographique sur Françoise Sagan, j’ai eu envie de relire son oeuvre, ou tout au moins, une partie. Et, en tout bien tout honneur, j’ai commencé par le roman qui l’a fait découvrir. Et là, je dois avouer que pendant les 3/4 du bouquin, je me suis demandé ce qui lui avait valu une telle révélation. Bon sang, cette histoire aurait été une nouvelle de 15 pages, 30 tout au plus, d’accord. Mais 150, c’est 5 fois trop. Vous l’aurez compris, le style traîne en longueuuuur. L’histoire n’est pas mauvaise, mais sans surprise (sauf pour la fin, éventuellement). Alors ? Pour comprendre, je pense qu’il faut remettre ce livre dans son contexte. Il a été publié en 1954 (époque puritaine, où l’on publiait encore des livres sur l’art d’être une femme au foyer parfaite), par une demoiselle de bonne famille de 17 ans. L’histoire parle d’amour, démontre quelques talents d’introspection, dans un univers de jetseters qui...

L’élégance du hérisson – Muriel Barbery

Je vous résume la 4ème de couv’ : Renée Michel est concierge dans un immeuble parisien très chic. Une concierge emblématique, d’apparence rustre et de peu d’esprit. Dans cet immeuble vit une demoiselle de 12 ans et demi, Paloma Josse, jeunette déjà désabusée par le monde sur lequel elle porte une analyse froide, qui a décidé une chose : à la fin de l’année scolaire, elle va se suicider, et mettre le feu à son appartement. Seulement, derrière l’apparence simple et stéréotypée de la concierge se cache une personne autodidacte très riche, plus instruite et lumineuse que bien des pensionnaires (pourtant riches et de haute société) qui habitent l’immeuble. Mais à cause de son éducation, faite dans une famille modeste au milieu d’un village retiré du monde, où il est enseigné que chaque sujet doit rester à sa place dans la classe sociale qui est la sienne, mais aussi, à cause d’un accident qui est arrivé à sa soeur, cette...

J’ai toujours rêvé d’être un gangster

C’est marrant comment j’ai plus de choses liées aux loisirs à raconter en cette période de l’année… Bref, après avoir discuté avec une collègue de boulot comme quoi il avait peu de bon films à voir actuellement (enfin, il y en a quand même), elle m’a rappelé qu’il existait à Nancy un cinéma plutôt orienté films d’auteurs, qui ressortait de bons films durant la saison estivale, pour ceux qui les auraient loupés. Je vais sur leur site (bogué jusqu’à la moelle entre parenthèses), et par chance, je vois que ce soir, à 22h10, il y a la dernière séance pour la diffusion de "J’ai toujours rêvé d’être un gangster". Bon, avouons que : je ne suis pas super fan d’Edouard Baer ; c’est un film en noir & blanc, filmé façon western, avec des clins d’oeil au cinéma muet ; le rythme n’est pas super rapide ; et les gags/dialogues ne sont pas du niveau d’Audiard. Je suppose qu’à ce...

Libération d’Ingrid Betancourt

Bon, avouons qu’initialement, je m’étais promis de ne pas poster de billet sur ce sujet. Pourquoi ? Parce que la libération d’une personne (ou même de 15 en l’occurrence) ne change absolument rien pour les milliers, les millions, les milliards d’autres personnes qui continuent de souffrir, de crever de faim, d’être asservies de façon plus ou moins subtiles. Parce qu’évidement, tout ça est du voyeurisme niveau TV réalité, et qu’évidemment, cette libération sera récupérée comme argument politique plus ou moins licencieux. Oui mais… Parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis (c’est mon opinion depuis toujours), parce que j’ai écouté Ingrid causer à m’sieur Pujadas au JT… finalement, je ne peux rester silencieux (ce qui de toute façon, vu l’audience de ce site, ne changera pas grand chose 😉  ). Tout d’abord, je voulais souligner que pour une fois, il semblerait qu’on ne va pas nous prendre pour des cons imbéciles en nous faisant croire que...

Emoze/eBuddy : solutions gratuites de push mail/IM sous windows mobile

Je vous avais raconté mes déboires avec la fin de ten-mobile et le parcours du combattant pour ouvrir ma ligne sfr. Et bien ça y est, cette ligne est enfin ouverte… Et l’option Pass Surf 2.0 est opérationnelle (enfin, ça a été galère ici aussi, vu que sfr active le contrôle parental par défaut – ce qui fait que rien ne marche-, et qu’il a fallu appeler deux fois le service client pour le désactiver). Résultat : je peux surfer en illimité avec mon mobile. Enfin, officiellement, cette offre n’est pas compatible avec mon QTEK 9100, mais en bidouillant dans la base des registres pour modifier le userAgent du navigateur Opera, tout fonctionne (c’est d’ailleurs ainsi que je fais pour surfer pas trop légalement avec cette même option sur mon eee-pc sous Linux équipé d’un mini dongle blue tooth, mais chuuut 😉 ). En effet, l’option Pass Surf 2.0 ne donne accès qu’aux protocoles http/https, et uniquement via un proxy...