Poème à quatre mains
Petit jeu avec Firenze : nous avons planché (quelques vers chacun à notre tour) afin de renouveler le genre des poèmes de la Fontaine. J’ai légèrement corrigé l’ensemble pour garder un rythme homogène, et j’ai trouvé le résultat modeste mais amusant. Aussi, je ne résiste pas à l’idée de vous en faire part : << Maître corbac sur un feuillu planqué, Tenait en son bec un coulant baraqué. Maître roublard, par l’odeur alléché, Lui teint à peu près comme jactanse : « Mes hommages marquis du corbac, Beauté et élégance sont vos maîtres mots. Sans flagornerie, si la couleur de votre voix égale celle de votre boa, Je vous appellerai Luis, et vous serez mon roi. » A cette pommade, le cœur du piaf battit chamade. Pour montrer qu’il chantait mieux qu’Arielle Dombasle, Grand son bec il ouvrit, façon Monica Lewinski, Et fit quelques vocalises à la Demis Roussos, laissant tomber son clacos. Le goupil mit la main dessus et s’esclaffa :...


