Catégorie : Humour
Que ma joie demeure…
Sérieux, que peut-il bien se passer dans la tête d’un artiste pour en venir à écrire un spectacle — qui se veut comique — en racontant une journée de Jean-Sébastien Bach ? Je ne sais vraiment pas quelle est cette démarche intellectuelle (il paraît que ça vient tout seul chez les artistes), mais… ça marche !!! Bref, j’étais mardi dernier dans la salle de l’Hôtel de Ville de Sarreguemines pour assister au spectacle (joué à guichet fermé) d’Alexandre Astier « Que ma joie demeure ». Et franchement, au bout de deux minutes, j’étais déjà plié en deux avec les larmes aux yeux… et ça a duré 1h50. D’accord, étant fan de l’humour de l’artiste (découvert dans Kaamelott), on pourrait me taxer de partialité (et je ne pourrais vous donner tord). Mais à entendre la salle rire de bon coeur, soit celle-ci était composée exclusivement de fans, soit Alexandre Astier est bel et bien un génie. L’idée ? [Ndr : si vous avez pour intention d’aller voir le spectacle,...
J’en perds mon latin…
Comme à mon habitude, samedi dernier, je faisais mes courses hebdomadaires dans un supermarché pas trop loin de chez moi (et oui, c’est que ça mange trois loulous…). Il est clair que ça n’est pas mon sport favori, mais ma conscience qui me rappelle que bien des affamés aimeraient être à ma place m’empêche d’utiliser l’expression de « corvée de ravitaillement » en parlant de cette expédition. Accompagné de deux de mes chérubins, voilà que je promène mon caddie entre les rayons, tentant de ne rien oublier d’important, tout en m’assurant que ces deux jeunes bipèdes influençables ne remplissent pas le chariot de futilités inutiles (chuut, j’aime les pléonasmes). Et, après avoir slalomé entre les endormis, les retraités qui font leurs courses aux heures de pointe le samedi (et dire que je ferai pareil…), et les deux familles qui se rencontrent alors qu’elles ne s’étaient pas vues depuis des lustres, bloquant une allée de leurs deux caddies placés côtes à côtes pendant...
Poème à quatre mains
Petit jeu avec Firenze : nous avons planché (quelques vers chacun à notre tour) afin de renouveler le genre des poèmes de la Fontaine. J’ai légèrement corrigé l’ensemble pour garder un rythme homogène, et j’ai trouvé le résultat modeste mais amusant. Aussi, je ne résiste pas à l’idée de vous en faire part : << Maître corbac sur un feuillu planqué, Tenait en son bec un coulant baraqué. Maître roublard, par l’odeur alléché, Lui teint à peu près comme jactanse : « Mes hommages marquis du corbac, Beauté et élégance sont vos maîtres mots. Sans flagornerie, si la couleur de votre voix égale celle de votre boa, Je vous appellerai Luis, et vous serez mon roi. » A cette pommade, le cœur du piaf battit chamade. Pour montrer qu’il chantait mieux qu’Arielle Dombasle, Grand son bec il ouvrit, façon Monica Lewinski, Et fit quelques vocalises à la Demis Roussos, laissant tomber son clacos. Le goupil mit la main dessus et s’esclaffa :...
Vide tes poches !
Alors, pour répondre à la chaîne de FirenzeSixtyOne, voici ce qu’on trouve dans mes poches et dans ma sacoche-bandoulière : mon porte-feuilles, mon chéquier, mon appareil photo compact (ben oui quoi, on ne sait jamais), des piles pour le dit appareil, le casque qui se branche sur mon téléphone (arrrg, j’ai oublié de mettre mon téléphone sur la photo, il était en cours de chargement) pour écouter des MP3 (oui je sais Virginie, c’est pas bien pour les tympans), les clés de la maison (avec comme porte-clé, un lecteur de carte micro-SD/USB), les clés de mon boulot (avec comme porte-clé une clé USB), ma carte professionnelle, un paquet de mouchoirs (indispensable quand on a trois loulous à emmener à l’école), un stylo rouge spécial corrections (qui n’écrit plus, à remplacer), un stick pour les lèvres (ustensile saisonnier, à remplacer par une paire de lunette de soleil l’été). Finalement, rien à envier à certains sacs à main de femmes 😉 Je...
Enquête sur un sculpteur…
Afin d’assouvir la curiosité de mariedesormes, me voilà parti enquêter de bon matin (à 12h30 quoi, on est dimanche 😉 ) sur la sculpture qui fait face à l’école des mines de Nancy : Objectif : savoir qui l’a réalisée, à quelle époque, … bref, en savoir plus sur son histoire. Or, voici la signature du sculpteur : Heuuu… Je lirais bien « JacqOP Lande-Sinapi, sculpteur ». Oui, sauf que ça ne veut rien dire. Je demande à Google : Sinapi est le nom d’un réalisateur célèbre, mais Lande-Sinapi (sans « s » final à Lande) ne donne pas grand chose. Quand au « JacqOP » initial, je suppose qu’il signifie « Jacques », mais franchement, ça n’est pas évident. Conclusion : j’imagine que les sculpteurs doivent avoir leur propre police de caractères pour écrire, et que le profane que je suis n’a pas les clés pour les décoder. Aussi, quelqu’un a-t-il une idée ? Je sens que je vais devoir aller interroger les étudiants de l’école (un bon sujet pour le bizutage...
Réponse du MéCéKoiDonc…
Bon, je reconnais que l’exercice était difficile, je n’aurais pas trouvé moi-même. Celinextenso et Virginie étaient à deux doigts de trouver la réponse sur facebook. Une a dit « voiture télécommandée », l’autre a dit « corps astral d’une mygale »… Et bien la réponse est un mix des deux : En fait, il s’agit bien d’une voiture télécommandée, mais pas n’importe laquelle : c’est la voiture de spiderman ! Le mode de contrôle est assez innovant : un spot projette le « corps astral d’une araignée » à une fréquence particulière. La voiture est bardée de capteurs tout autour. Les roues se meuvent alors [ndr : toujours aussi chic à utiliser ce verbe] afin que le véhicule suive l’arachnéen lumineux. Trop fun et original… Merci père Noël d’offrir de tels joujoux qui amusent autant les enfant que les parents 😉 Nb : quant à la photo, il s’agit d’une macro de l’intérieur du spot qui projette l’icône lumineuse suivie par le bolide. Fond musical : Seal – Crazy (Acoustic) : le...
Jeu : MéCéKoiDonc ?
Bon, encore dans le pâté suite aux abus faits lors du réveillon de Noël ? Besoin de se secouer les neurones pour paraître en forme à la Saint Sylvestre ? Alors, voici un petit jeu exprès pour vous : Mais qu’est-ce donc que ça ??? Nb : non non, bien que ça ait un lointain rapport avec Noël, loin de moi l’idée de publier la moindre photo de l’anatomie extraordinaire et fantastique du père Noël 😉 Fond musical : Seal – Crazy [audio:http://emmanuel.desvigne.free.fr/mp3/Seal-Crazy.mp3|titles=Crazy|artists=Seal]
Bonne Saint Nic’ 2009
Que vous soyez chez vous au chaud (à soigner votre A-H1N1 ou à prendre des forces pour affronter la future épidémie de SARM), ou que vous vous cailliez sous la pluie en attendant le défilé du Saint Homme dont c’est la fête aujourd’hui (avant que le nom de cette fête ne soit déposé… mince, trop tard, c’est déjà fait), ou encore, que vous soyez comme nous à décorer le sapin et à mettre des guirlandes sur le balcon, je vous souhaite à tous et à toutes une bonne fête de Saint Nicolas… ou… une bonne volée du père fouettard si vous préférez, car finalement, à chacun son vice 😉 Nb : et si cette année, entre le téléthon, le sidaction, ou les restos du coeurs (qui ne savent pas encore s’ils pourront nourrir tout le monde) vous ne savez pas quelle bonne cause défendre, faites comme moi. Allez rejoindre ce groupe qui souhaite le jumelage de cette bonne ville de Messein...
Il y en a qui ne font pas d’excès de zèle l’été
On voit passer régulièrement dans nos boîtes aux lettres électroniques les meilleurs perles des fonctionnaires, des assureurs, des impôts, de la sécurité sociale… Et on est souvent tenté de dire qu’elles doivent être inventées, tant elles sont énormes. Et bien que nenni ! J’en ai été le témoin aujourd’hui même. La preuve dans le texte. D’aucuns le savent : je travaille dans la fonction publique, et à ce titre, j’ai toujours respecté mon devoir de réserve. Il est donc rare que je vous parle de mon métier, et comme ça sera le cas ici, je vais anonymiser la structure qui est concernée. Je sais, ça rend l’histoire moins croustillante, mais que voulez-vous… Bref, le contexte : dans chaque établissement hospitaliser, il existe un « gestionnaire » qui a compétence pour gérer les dotations d’un objet utile à la sécurité de l’hôpital, en passant commande auprès du seul organisme agréé par la loi. Par défaut, ce gestionnaire est le directeur. Or, comme il...