[Théâtre] Réservez votre soirée du samedi 11 juin 2016

20160611-Affiche_piece_sLe samedi 11 juin 2016, la troupe « Les Aminches » jouera la pièce d’Eric Beauvilain « La vie de château » à la salle Léo Ferré – Espace Jean-Jaurès de Tomblaine.

Organisée en collaboration avec l’Association Art et Toile, cette soirée (entrée libre) permettra de récolter des fonds au profit de l’ADL, fonds qui seront utilisés pour le développement d’une école au village burkinabé de Loanga. Venez nombreux.

NB : cliquez sur l’affiche ci-contre pour télécharger le flyer au format PDF.

download Fond musical : Johnny Clegg et Savuka – Great Heart

Pour tous ceux qui sont indignés suite à #PanamaPapers et qui on vu Michel Sapin hier dans Cash Investigation

Hier soir, Michel Sapin demandait gentiment à Elise Lucet de lui fournir les documents de #PanamaPapers… En réponse à cette requête, si j’avais été elle, je lui aurais fait voir le reportage ci-dessous, et je lui aurais demandé pourquoi le gouvernement avait fait machine arrière dans cette loi (pourtant adoptée en première lecture) visant à accroître la transparence des placements de nos chères entreprises qui font de l’optimisation fiscale, et qui ne valent pas mieux que les ripoux mis en cause dans les documents provenant de Mossack Fonseca. Je vous laisse visionner et y réfléchir :

Le monde en quelques chiffres

SoldatsÀ l’heure où Macron dit qu’« on n’a pas tout essayé contre le chômage » (source JDD), et que Valls modernise l’adage « il faut mettre un frein à l’immobilisme » (source Europe 1), il est bon de rappeler deux chiffres :

  • les 1% les plus fortunés posséderont avant fin 2016 autant que que les 99% restants (source : Le Monde),
  • les 62 personnes les plus riches possèdent à elles seules autant que la moitié la plus pauvre de la planète (source : Mariane).

Ajoutez à ça les méthodes peu scrupuleuses usitées par ces crapules pour ne pas payer d’impôt (Cf. scandale #panamapapers à venir, source : Libération), et une fois n’est pas coutume : je suis à 100% d’accord avec Valls et Macron. Il y a des choses à faire, et vite ! Mais peut-être pas les mêmes choses que ce qu’eux veulent faire. Je pense plutôt à soutenir le mouvement @NuitDebout, reprendre la main sur nos institutions politiques (qui nous échappent de plus en plus, Cf. projet de révision de la loi organique sur les élections), ne plus laisser le pouvoir à quelques professionnels de la politiques, sponsorisés par l’Establishment (ceux là même qui seraient prêts à faire re-travailler nos enfants et à mettre les manifestants en prison, Cf. cette VDO édifiante), mieux répartir les richesses (comme le dit DanyCaligula, qui peut encore croire que la croissance peut être infinie, et qu’elle va faire baisser le chômage ?)… Bref, des choses à faire, il y en a. Et ceux qui pensent à se présenter aux prochaines présidentielles en se rasant le matin n’ont certainement pas ces idées en tête. Aussi, il semble que le temps est venu de [re]prendre la main, non ? Parce qu’#OnVautMieuxQueCa.

download Fond musical : Michael Jackson – Smooth Criminal

Aujourd’hui, j’applique la politique de la chaise vide

Petit rappel rapide sur la situation électorale de ma régions (ACAL ?) : au premier tour des régionales, moins de 50% de votants, et parmi les 48% qui se sont déplacés, plus d’un tiers (36%) ont voté FN, 26% pour l’union de la droite autour des républicains, et 16% pour l’union de la gauche autour du PS (les autres partis faisant moins de 10%). Après ça, si vraiment l’épouvantail FN était si dangereux que ça, le PS aurait dû « passer » (comme on dit au poker), et peut-être que j’aurais écouté les pourfendeurs du « front républicain », et que je serais allé voter à droite pour barrer les extrémistes, comme je l’ai fait (un peu la mort dans l’âme) en 2002 (même si je n’ai pas eu à le regretter pour ce qui est de la politique internationale).

Et bien pourtant… non ! Jean-Pierre Masseret (honte à lui) se sent tellement indispensable à la région (qui n’a, rappelons-le, que très peu de pouvoir) ne se désistera pas ! Son ego est tellement surdimensionné qu’il pense que la politique des républicains — pourtant identique à celle du PS si j’en crois les actions de notre président normal — pourrait ruiner la région. Et ce, malgré une consigne contraire de son parti, et malgré le désistement de 71 de ses 189 colistiers.

Encore une fois, les électeurs sont pris pour des pantins qui ne sont pas écoutés, et il est plus que clair que les intérêts individuels dépassent (et de loin) les intérêts du bien collectif. Dès lors, quand on est pris pour un con, normal qu’on réagisse en conséquence. J’ai longtemps décrié les gens qui n’allaient pas voter, arguant qu’il fallait respecter la démocratie, défendre nos droits, et bla bla bla… Mais force est de constater que nous ne sommes plus en démocratie !

Le référendum de 2005 ? Taillé en pointe. Les dernières présidentielles ? On met en place un candidat normal du PS, qui applique une politique peut-être plus libérale que son prédécesseur. Les présentes élections régionales : je ne reviendrai pas dessus. Devant se déni de l’opinion du peuple, il ne faut pas s’étonner que celui-ci baisse les bras, et ne s’exprime plus par les urnes.

Pour ma part, aller voter, ça serait cautionner ce système dont je ne veux plus. Aussi, pour la première fois, je n’irai sciemment, fièrement… pas voter. Ca sera aujourd’hui la plus belle contribution que je pourrai faire à la démocratie.

download Fond musical : Jacques Brel – Ces gens-la

Changement d’hébergeur et coup de vieux…

Ça fait deux ans que je le présent site était hébergé chez evxonline. Il n’était pas rare que le JetPack de WordPress m’envoie des messages d’alerte du style « votre site est indisponible ». Après… ça n’est qu’un blog perso, et que mon site soit indisponible une demi-heure de temps en temps, ça n’était pas si grave. À 30 €/an sur une infra mutualisée, on ne peut pas en demander trop.

Mais ces derniers mois, j’avais l’impression de perdre des emails : collègues qui me disaient « t’as pas reçu mon message ? », formulaires « cliquez ici si vous avez oublié votre mot de passe » qui ne me renvoyaient rien… Et dernièrement, aucun email de ma banque (alors que j’étais sûr que les messages partaient, et que les envois marchaient vers d’autres domaines). Et ça, c’était bien plus grave que mon site inaccessible.

Bref, je viens de migrer chez proxgroup (même style d’offre, mêmes tarifs, gérée par des gens plutôt sympas et efficaces dans le cadre d’une association loi 1901)… Et pour l’instant, même si des détails sont perfectibles, ça marche plutôt pas mal (et je reçois mes courriels 🙂 ).

Or, lors de cette opération, j’ai fait un « whois desvigne.org ». Et là… c’est le drame ! En effet, c’est là qu’on réalise que le domaine existe depuis… le 19 juin 2000 ! Bon, c’est sûr, au départ, ça redirigeait vers quelques pauvres pages web hébergées chez free. La version dynamique du site ne date que de juillet 2004. Mais quoi qu’il en soit, se remémorer tout ça ne nous rajeunit pas… Et vous, vous vous rappelez de vos premières expériences de publication sur le net ?

download Fond musical : Epica – Memory (acoustic version) : From cats

Anne Sila – You

Il y a peu, je découvrais sur un TV-crochet assez connu la sublime chanteuse Anne Sila. Envie d’en savoir plus, me voilà à fureter sur Youtube. Je découvre certain de ses morceaux, dont celui-ci :

Anne Sila - You
Anne Sila – You (version HD complète ici)

Comme le morceau me plait, ni une ni deux, me voilà parti pour l’acheter sur un site légal que j’aime bien car il vend de la zic sans DRM (facture ici). Ce soir, envie d’aller voir si l’artiste n’aurait pas sorti un album, ou si je n’avais pas loupé une petite pépite quelque part. Et là, à mon grand étonnement… plus rien ! Tous les anciens clips ont disparu de la chaîne YouTube de la chanteuse. Dommage… tant pis pour elle. Ça sent la pression de sa nouvelle maison de disque (Decca Records/Universal Music), qui lui ont certainement « conseillé » de se faire une virginité digitale. Vraiment marre de l’art-business.

Et comme je suis un rebelle, je viens d’aller remettre son clip sur YouTube (ici). On va voir combien de temps il y restera… 😉

Sorcellerie: après le disque au congélo, une petite carte au four…

Avec l’arrivée de Windows, j’ai arrêté de penser que l’informatique était une science exacte. Puis j’ai réalisé que c’était plus une technique qu’une science en fait. Enfin, à voir la richesse de certaines boîtes (et de leurs actionnaires), j’ai compris que finalement, l’informatique, c’était surtout un business. Néanmoins, je pensais que tout ça avait lieu dans le monde réel. J’avais tord ! Même l’ésotérisme a sa place 😉

En effet, contre toute logique, j’avais déjà sauvé quelques disques durs en les laissant une nuit dans le congélateur. Enfin, je ne les ai pas sauvé, ils ont juste fonctionné quelques minutes, une heure tout au plus, le temps de récupérer de précieuses données. Beaucoup de gens pensent que c’est une légende. Et pourtant… je l’ai fait, et j’ai pu le constater plusieurs fois dans ma vie (j’étais même arrivé à estimer de façon empirique que le taux de réussite de cette technique était de 20 à 25%). Je mets cette phrase au passé, car il semblerait que cette recette ne fonctionne plus depuis que les disques ont dépassé les 40 Go. Maintenant que les disques de moyenne gamme stockent plus de 100 Go (et je ne vous parle pas du To), je n’ai jamais plus constaté de miracle.

Mais voilà qu’aujourd’hui, je viens de récidiver dans les légendes qui semblent improbables : j’ai appliqué (avec succès) la technique de la carte mère au four. La recette est simple : prenez une carte mère HS de PC portable. Retirez toute connectique, CPU, ventilateur, scotch plastique… Posez-là sur une grille recouverte de feuille aluminium. La carte ne doit pas être en contact avec l’aluminium (perso, j’ai utilisé 3 grosses vis à bois qui ont joué le rôle de cale, à peine vissées dans les petits trous de la carte). Laissez cuire à 180°C pendant 5 minutes. Laissez refroidir une demi-heure. C’est prêt 🙂

CarteMereAuFour

Le temps de cuisson étant plus bas que la température de fonte de l’étain utilisé pour les soudures, je ne sais pas trop pourquoi ça a fonctionné. Mais il semblerait que je ne sois pas le seul à user de cette recette, celle-ci étant beaucoup utilisée (à ce que j’ai lu dans les forums) pour réparer des PS3. Après, ne nous leurrons pas. Comme avant la panne, le ventilateur tourne plein pot. Il y a donc encore un composant qui chauffe, ce qui laisse penser que la carte tombera à nouveau en panne dans un avenir proche. Mais avouez que l’expérience était intéressante, et le résultat surprenant.

download Fond musical : Christophe Mae – Parce qu’on sait jamais

Projet dégooglelisation : conclusion (provisoire ?)

Good Bye GoogleVoilà, dernier article d’une longue série sur ma dégooglelisation. Est-ce la fin ? Non. Tout d’abord parce que je n’en ai pas fini avec Google. En effet, mon téléphone est encore sous Android. J’utilise encore certains outils comme Google Maps, Google Translator, et je mate encore des vidéos sur Youtube. Et puis aussi parce que vous êtes encore nombreux (trop nombreux) à utiliser Google. Si j’utilise un logiciel libre et une solution d’e-mails fournie par une association respectueuse de la vie privée pour vous envoyer un courriel chez… GMail, dans ce cas, ma dégooglelisation n’aura pas servi à grand chose. Idem si je vous cause avec Xabber sur votre compte Hangouts. J’espère juste avoir suffisamment coupé les ponts pour que les bribes d’informations sur ma vie privée qui restent chez Google soient trop morcelées pour que les algorithmes du moteur de recherche de Mountain View soient capables de recoller les morceaux, et d’avoir une vision claire de ma vie (numérique ou non).

Ça n’est pas fini parce que je ne vous ai pas proposé d’alternative à tous les outils de Google. N’utilisant pas Google Book, Google Wallet ou Google+, je n’ai pas eu besoin de trouver des alternatives à ces produits comme à bien des autres (pour synchroniser mes photos par exemple, il y a longtemps que j’utilise un compte pro chez FlickR –certes, chez Yahoo!– comme je l’expliquais ici).

Ça n’est pas fini non plus parce que les solutions alternatives évoluent. Il existera peut-être demain des solutions à mes semi-échecs d’aujourd’hui. Je compte d’ailleurs sur vous pour me proposer des idées que je n’aurais pas encore trouvées. Ou des alternatives plus simples à mettre en œuvre. Parce qu’en effet : s’il n’est pas si compliqué que ça de s’éloigner de Google (en suivant mes conseils et d’autres trouvés sur la toile, c’est à la portée de n’importe qui), ça demande néanmoins du temps et de l’investissement. Autant dire qu’il faut de la conviction ! C’est tellement plus simple d’allumer son téléphone tout neuf, de créer un compte, et d’avoir ensuite tout à portée de main en quelques clics…

Ça n’est pas fini enfin parce qu’il n’y a pas que Google qui est basé sur ce business de la vie privée. Fight tous ceux qui utilisent nos donnés personnelles pour remplir leurs comptes en banque. Facebook, twitter, Yahoo!, Apple, et bien d’autres font de même (souvent sans payer d’impôts chez nous d’ailleurs), et sont à combattre avec autant de vigilance.

J’ai surtout voulu écrire ce dernier article sur ma dégooglelisation pour vous faire part de jolis projets, découverts au cours de mes recherches. Certains se proclament explicitement comme alternatives à Google et autres Apple, Facebook, Amazon (ceux qu’on appelle les GAFAs). D’autres souhaitent juste ouvrir nos esprits sur l’éventualité d’un monde numérique plus libre. Parmi ces projets, j’ai envie de partager avec vous :

  • Caliopenle projet Caliopen. Si je laissais aller mon coté gamin mal élevé, je serais déjà en train de me rouler par terre en criant « je veux çaaaaa !!! » (maman excuse moi). D’ailleurs je suis en train de me rouler par terre en piquant ma crise. Oui parce que je le projet n’est pas encore assez avancé pour pouvoir proposer un produit utilisable, mais les fonctionnalités donnent l’eau à la bouche. En gros : c’est une messagerie qui centralise tous vos comptes email/messagerie instantanée (qu’ils soient libres ou pas). Dans une interface unique, vous avez vos emails, messages facebook, messages privés twitter, etc. A chaque type de message est associé un niveau de sécurité. Ainsi, si vous souhaitez dialoguer de façon sécurisée, vous échangerez des messages avec d’autres personnes qui ont Caliopen, ou une autre messagerie sécurisée. Mais vous pourrez aussi échanger (avec un niveau de sécurité moindre, mais vous en aurez conscience) avec des gens sur Facebook ou Yahoo! messenger. Sérieusement, juste la lecture de la FAQ me donne l’eau à la bouche, j’ai hâte de tester. N’hésitez pas à en parler et à soutenir le projet ;
  • Framasoftle projet Framasoft (dont j’aime le slogan : « la route est longue mais la voie est libre » ). Je connaissais ce site depuis longtemps, en l’utilisant comme annuaire des logiciels libres, et comme source de livres/documents techniques « copyleft ». Mais Framasoft propose bien plus que ça. Au delà de faire la promotion du libre, ils ont déjà à leur catalogue des outils qui fonctionnent (liste non exhaustive) :
    • Framapad : déjà vu dans l’article précédent, c’est un éditeur de texte collaboratif en ligne,
    • Framacalc : pareil, mais c’est un tableur en ligne colaboratif cette fois-ci,
    • Framavestoriel : faire des schémas vectoriels en ligne,
    • Framadate : une alternative libre aux doodle pour trouver une date de réunion (yesssssss),
    • Framindmap : pour dessiner des cartes mentales en ligne (si vous ne connaissez pas le concept, renseignez-vous, ça n’est pas mal pour structurer des idées),
    • Framapic : pour partager ponctuellement une image (auparavant, j’utilisais lut.im hébergé par la même association pour faire la même chose),
    • et plein d’autres réalisations sont à vernir…
  • diaspora*la constellation des noeuds Diaspora*. Diaspora*, c’est une sorte de réseau de serveurs (libres) appelés « noeuds », ayant des fonctionnalités proches de Facebook. Ainsi, même si on s’inscrit à un serveur (liste ici par exemple), on n’est pas lié à ce serveur unique : on échange avec toutes les personnes de notre nœud et celles des autres nœuds (plus d’info ici). Le nœud français le plus connu (où je suis inscrit sous le pseudo e_desvigne) est Framasphère (de l’association Framasoft… encore eux ! 😉 ). J’aime me retrouver sur ce réseau social. Il y a moins de monde que sur Facebook, ça peut sembler un peu élitiste, mais on s’y sent un peu pionnier, et on y est bien accueilli. Ça me rappelle l’ambiance d’Internet à ses débuts…,
  • je ne peux terminer sans citer le site alternative.to qui m’a bien aidé dans ma démarche. C’est un moteur de recherche d’alternatives libres à des logiciels propriétaires.

Je suis sûr qu’il existe plein d’autres projets sympas démontrant qu’il n’y a pas que Google et Facebook dans la vie. Je ne suis pas un intégriste, je ne vise pas le 100% logiciel libre. Mais prendre un peu son indépendance par rapport aux ténors du net qui vivent de notre vie privée me semblait important. J’espère vous avoir fait réfléchir à faire (un peu) de même. Surtout, si un projet croisé ici ou ailleurs vous plaît, n’hésitez pas à le soutenir, financièrement, ou simplement en parlant de lui. A mon tour, j’ai hâte de lire vos idées/vos suggestions…

download Fond musical : James Morrison – Broken Strings

Projet dégooglelisation phase 4 : alternative à Google Keep (et autre Google Drive)

migration de Google Keep vers SimpleNoteMe voilà arrivé à la dernière phase de ma dégooglelisation : quitter Google Drive (et ses outils office en ligne, genre Google Docs, Google Sheets, Google Slides…) et le système de prise de notes Google Keep.

Pour Google Drive et sa suite office, ça a été plutôt simple : en fait, je ne l’utilisais pas trop. J’ai fait quelques tests, mais en réalité, je me rends compte que j’utilisais surtout ces outils pour ouvrir des documents office (Microsoft Office ou Libre Office) envoyés en pièce jointe à des emails. Aussi, la solution a été toute simple : installer un OwnCloud sur l’espace web de 1 Go obtenu chez web4all en même temps que mon adresse email Zimbra (Cf article précédent). Pour accéder à cet espace, vous avez moult solutions : sur PC (Windows ou linux), vous pouvez accéder à l’espace via un client FTP ou un montage WebDAV. Mais vous pouvez le synchroniser avec le client natif. Coté Android, même principe : montage FTP ou WebDAV avec ES explorer, ou utilisation du client OwnCloud, gratuit sur F-Droid (payant sur Google Play). Pour ceux qui ont choisi Net-C plutôt que web4all comme alternative à GMail, le stockage WebDav fourni avec le compte marche très bien. Ça, c’était pour l’espace de stockage. Pour ce qui est du logiciel… chacun fera comme il le sent. Sur PC (Windows ou Linux), Libre Office ou Open Office iront très bien. Sous Android, il existe bien un portage de Open Office (projet AOO). Cette solution pourrait très bien vous convenir, mais en ce qui me concerne, pour mon petit téléphone et mon modeste besoin de visualiser un document Office reçu par email, un package de 85 Mo, c’est trop lourd. Perso, j’ai opté pour WPS Office. Certes, cette suite n’est pas libre (juste gratuite sous Android), mais elle ne pèse que 19 Mo. J’ai aussi installé Office Documents Viewer pour l’ouverture des fichiers ODS (que WPS Office ne sait pas ouvrir).

Pour être complet sur ce sujet : si vous utilisiez Google Docs non pas comme simple traitement de texte personnel, mais comme outils de création collaboratif, j’ai une superbe solution : le projet Framapad est fait pour vous. Le principe : vous créez un « pad » (document en ligne), et vous diffusez l’URL du pad à vos collaborateurs. Chacun choisit sa couleur (on sait ainsi qui a rédigé quoi), et c’est parti. On modifie le texte à plusieurs, on chate ensemble, etc. Du vrai collaboratif en ligne en somme. A noter que Framapad est un des projet de Framasoft, dont j’aurai l’occasion de vous parler à nouveau.

En fait, ma principale déception (semi-échec) concerne le remplacement de Google Keep. Le cahier des charges était pourtant super simple : pouvoir prendre des notes rapidement avec un outil léger (je ne demande même pas à y joindre des photos ou du son), pouvoir les trier par thème (Google Keep propose de mettre des couleurs), et stocker ça sur un cloud perso (ou dont je suis sûr). Et c’est là que le bas blesse. La quasi totalité des solutions sous Android sont des outils qui ne permettent pas de synchroniser les notes. Ou alors, à l’instar de Evernote ou autre ColorNote, ils se synchronisent avec des « cloud » propiétaires (Evernote a son propre stockage dans les nuages, et beaucoup comme ColorNote utilisent DropBox ou équivalent). Rien de libre, rien de sûr. MyOwnNote (le stockage de note dans OwnCloud) ne fonctionne pas bien. J’ai envisagé créer mon serveur Tomboy. Mais les solutions sont soit abandonnées (snowy), soit –rainy– nécessite « mono » (pas question d’installer ça sur un hébergeur mutualisé), soit –grauphel– nécessite que PHP soit compilé avec le module « PHP-OAuth », ce qui n’est pas le cas non plus chez les hébergeurs mutualisés que je connais. En désespoir, j’ai même failli installer un moteur de blog privé/caché du web (genre WordPress), sur lequel mes notes auraient été des billets. Voire continué d’utiliser Google Keep.

Finalement, après des jours de recherche et multiples tests, j’ai trouvé une solution qui est moins pire (à défaut d’être parfaite) : SimpleNote. Cette solution a plein d’avantages : simple, rapide, notes triées à l’aide d’un mécanisme de tags, possibilité de rédiger ses notes au format markdown, notes synchronisées avec le cloud, de nombreux clients (parmi lesquels des clients open source comme ResophNotes sous Windows ou nvPY pour Linux — package fourni en standard sous Ubuntu/Mint –), client Android ou web sans défaut. Seul souci avec cette solution : le stockage « cloud » des notes se fait sur un site « propriétaire ». Néanmoins, le site insiste lourdement sur l’aspect protection des données et respect de la vie privée. Les quelques pub présentes sur le site ne sont pas ciblées et servent juste à payer les factures. Faute de mieux, cette page « Privacy Policy » a fini par me convaincre. D’autant qu’ils proposent d’exporter à tout moment ses notes en texte dans un fichier ZIP (on ne se sent pas emprisonné). Contrairement à Google Keep qui vous enferme. La preuve, le passage de Google Keep à simplenote se fera de façon fastidieuse à coup de copier/coller, note après note…

Si vous avez une autre solution libre de prise de note, utilisable (comme c’est le cas de simplenote) aussi bien sur PC, web, que sous Android, n’hésitez pas à me faire signe, je suis preneur 😉

download Fond musical : The Dø – Instant crush