Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas parler d’un livre, mais de deux. Ils ont en commun d’avoir été écrits par des auteurs contemporains, qui ne manquent pas une occasion de peindre notre société, sans oublier de le faire parfois avec des couleurs vives, parfois avec des couleurs grises, et parfois aussi, en grattant bien la toile avec leurs outils.
Le premier est de Michel Houellebecq : « Les particules élémentaires ». Je dois avouer que je suis bien embarrassé pour en parler. Pourtant, le style est bon. Pourtant, la façon de décrire l’univers des personnages, notre univers, est criante de vérité. J’y ai noté moult citations, plus vraies les unes que les autres. Seulement, le scénario, qui sert de fil conducteur au roman, ne m’a pas accroché. C’est la vie un peu triste, trop fade, de deux demi-frères. Ce maigre fil conducteur est prétexte à l’auteur de montrer plusieurs facettes de notre société. Bref, à lire pour le fond, pas pour l’historie.
Le second est de Frédéric Beigbeder : « 99 francs ». Je vous rassure tout de suite : pour que les amnésiques qui ont déjà oublié les francs puissent tout de même suivre, il existe une version traduite en Euro : 14.99 € :o) ) Cette fois-ci, l’accroche tourne autour de la vie d’un créatif, tantôt dépressif, tantôt shooté à la cocaïne. Au travers du petit microcosme des publicitaires, il nous éclaire certaines facettes stupides de notre société de consommation. Ici aussi, les personnages ne sont pas vraiment seins d’esprits, mais cet ouvrage contient plus d’humour que le précédent, ce qui le rend vraiment plus agréable à lire.
Bref, deux romans à ne pas manquer, si vous souhaitez regarder notre univers au travers des yeux des jeunes auteurs…