Paroles

Le site Jamendo recueille les oeuvres musicales des artistes qui souhaitent diffuser leur art autrement qu’en permettant aux majors de remplir leurs poches, en diffusant leurs albums sur Internet, sous licence libre (Creative Commons). On y trouve de tout, du bon, comme… de l’amateur (pour ne pas être trop sévère), dans tous les styles (pop, rock, classique, moderne, pas mal d’électro et de la techno). Il faut trier, mais un peu à la façon des marchés aux puces, ceux qui ont la patience de chercher peuvent dénicher de vrais trésors.

Parmi ces pépites, je citerai (avis personnel) le groupe de Rock "Népenthes", le compositeur "Ehma" (qui me rappelle se que fait Yann Tiersen), "Lonah" (rock hallucinogène), "David TMX" (très drôle), ou "Au Lit les Mômes" (des chansons kitch façon début XXe très théâtrales, comiques, et tellement vraies…).

Si je ne devais faire un seul focus, je zoomerais sur le groupe "Népenthes". J’ai d’ailleurs noté les paroles de leur titre "songe", disponible sur leur album "à coeur ouvert". Vous pouvez en écouter une version "streaming" ou télécharger l’album en bonne qualité en allant ici : http://www.jamendo.fr/album/483/.

[Népenthes – Songe [3:45] – Album "A Coeur ouvert" ]

Nuit d’hiver,
J’attends en vain que le sommeil vienne enfin,
Les pensées d’une nouvelle vie m’obsèdent,
Remises en cause les précèdent,
C’est comme la croisée des chemins,
Dans le brouillard je cherche en vain,
Je repense alors à tous ces vices qui me poussent au bord du précipice.
Comment vais-je faire pour vivre aujourd’hui ?
Comment… seraient-ce de nouvelles vies ?

Nuit d’hiver,
Je sens enfin que j’arrive au bout du chemin,
Cette longue route n’a pas été vaine,
Car elle me libère de toute la peine,
Tant de journées passées enfin elle est arrivée.
Comment faire taire ce nouvel ennui ?
Pourquoi faut-il tant de mépris ?

Nuit d’hiver,
Je tends la main vers un horizon sans fin,
Celui là même qui m’éloignera de toute cette haine,
J’observe la lente avancée du temps,
Et j’en deviens impatient.
Pourquoi toujours suivre ce destin tracé ?
Pourquoi toujours une autre destinée ?

Nuit d’hiver,
J’écris ta fin comme pour soudain fermer l’écrin,
J’en ai assez de voir ma vie à travers les yeux de l’envie,
Tout se passe alors comme une vague renaissance divine,
Que rien de me destine.
Pourquoi obéir à toutes ces lois ?
Pourquoi emporter toujours de quoi ?


Ces paroles ne sont pas de moi, mais j’ai pourtant envie de les dédier à Hérodote, qui ne pourra malheureusement pas les lire, père de l’histoire décimé par une histoire de père…


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