Françoise Sagan – Bonjour tristesse

Après avoir vu le film bibliographique sur Françoise Sagan, j’ai eu envie de relire son oeuvre, ou tout au moins, une partie. Et, en tout bien tout honneur, j’ai commencé par le roman qui l’a fait découvrir.

Et là, je dois avouer que pendant les 3/4 du bouquin, je me suis demandé ce qui lui avait valu une telle révélation. Bon sang, cette histoire aurait été une nouvelle de 15 pages, 30 tout au plus, d’accord. Mais 150, c’est 5 fois trop. Vous l’aurez compris, le style traîne en longueuuuur. L’histoire n’est pas mauvaise, mais sans surprise (sauf pour la fin, éventuellement). Alors ? Pour comprendre, je pense qu’il faut remettre ce livre dans son contexte. Il a été publié en 1954 (époque puritaine, où l’on publiait encore des livres sur l’art d’être une femme au foyer parfaite), par une demoiselle de bonne famille de 17 ans. L’histoire parle d’amour, démontre quelques talents d’introspection, dans un univers de jetseters qui pouvait faire rêver. Voilà certainement les ingrédients qui ont initialisé la notoriété de celle qu’on appellera ensuite « la Sagan ». Mais j’ose espérer que ce livre n’est pas emblématique de ce qui a valu à son auteur une telle célébrité. Aussi, je vais continuer sa découverte (mais plus en lisant ces autobiographies cette fois-ci, la femme m’intéressant plus que ses romans).

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