Voici le dernier film d’Élie Chouraqui, avec l’excellente Barbara Schultz, et celui dont je découvre les talents d’acteur : Marc Lavoine (ça n’est pas son premier film, mais je n’avais pas vu le bal des actrices).
Initialement, le pitch est assez simple : Isabelle, la trentaine, divorcée, dynamique, mignonne, semble bien dans ses baskets. Voilà que depuis 7 mois, elle sort avec Antoine. Cet Antoine a tout ce qui est agacent au cinéma : il a de l’humour, il n’est pas cyclothymique, il est beau, attentif, respectable, plein d’esprit… bref, le prince charmant qui nous rappelle, pauvres hommes que nous sommes, que nous ne sommes pas parfaits. Pfff… Enfin, là n’est pas l’histoire.
Le fils d’Isabelle (Achille) est un gamin super possessif. Il aurait pu faire ami-ami avec son nouveau beau-père. Mais non. Entre eux, c’est la guerre. Et je vous assure, les gamins, ils ont des armes de destruction massives bien efficaces contre les adultes…
Est-ce un bon film ? Si vous voulez passer un bon moment, oui. Et comme je l’ai déjà sous-entendu : c’est un merveilleux jeu d’acteurs. Mais si j’en crois la définition de ce qu’est un bon film selon un ancien prof de ciné : un film ne doit pas uniquement faire « de la peinture ». Il ne doit pas seulement décrire une situation. Il doit être partisan. Il doit porter un message. Or, là, que voulait nous dire Élie Chouraqui ? Quelle est la finalité du film ? Et bien… je ne sais pas. La leçon que j’ai tirée du film est peut-être qu’il faut se méfier d’une éducation où l’enfant serait roi et seul décideur. Mais je ne suis pas vraiment sûr que ce soit ce que je devais comprendre…
![]() |
![]() |