Mi-juillet, alors que le soleil commençait à pointer son nez, laissant présager un été chaud nécessitant une bonne pile de bouquins pour passer la torpeur estivale sur la plage, j’ai reçu dans ma boîte aux lettres électronique une publicité pour ce livre. Du spam en quelque sorte, qui méritait juste d’atterrir dans le dossier du même nom. Seulement voilà. Étrangement, je me suis laissé tenter. J’ai cliqué sur le lien qui menait vers le site de l’auteur, je me suis dit « pourquoi pas », et je l’ai commandé. L’ouvrage a du m’arriver durant mes vacances, et je ne l’ai lu que ce week-end (ceci-dit, vous verriez ma « to read list » …).
Je vais essayer de vous la faire courte : un prof d’histoire dans un lycée se voit confier la garde de l’appartement de son voisin, un vieux scientifique de renom, mystérieusement disparu. Plus qu’un appartement, il s’agit surtout d’un capharnaüm digne de l’antre de Géo Trouvetou. Et, au milieu de ce fourbi, une machine, composée d’un gros ordinateur et de modules étranges…
Dans la publicité du livre, on lit qu’il s’agit à la fois d’un roman policier, d’amour, qui traite de maladies dégénératives, de la guerre, de la violence quotidienne, du deuil, du bonheur, et qu’il cherche à interpeler le lecteur sur chacun de ces thèmes. Et promis-juré, c’est vrai. Seulement, il traite tout ça en… 138 pages (aérées, en grosses polices de caractères) ! Dommage… Beaucoup de choses sont juste survolées. Certaines idées, certainement très justes, auraient certainement supporté un développement plus approfondi : manque quelques définitions afin qu’on s’entende sur les mots employés, quelques arguments… Pas que le rythme soit trop rapide, mais les idées sont souvent jetées comme affirmation, sans discussion. Dommage, le filon que suit ce roman était vraiment bon…
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