Hugh Laurie, vous connaissez… Mais si voyons ! Aller, si je vous dis canne, cynique, et Vicodin ? Bien vu, je veux parler du Dr Gregory House. Oui, parce qu’en plus d’être bon acteur, de jouer correctement du piano et de la guitare, et surtout, d’avoir un insolent succès auprès de la gente féminine, ce membre du most excellent Order of the British Empire s’est mis à écrire.
Et je suppose que vous allez me demander s’il a le même talent avec une plume qu’avec un un pet scan ? Si on en croit la quatrième de couv’, on doit retrouver dans ce livre « tout le mauvais esprit du génial interprète de Dr House au service d’un thriller palpitant« . Bon, ça… c’est pour la pub. En pratique, ça n’est que partiellement vrai. Ce que j’aime dans la série de House, c’est le cynisme avec lequel le héros décrit les êtres humains, tous les êtres humains, ainsi que les relations qui existent entre eux.
Dans ce livre, le héros est bel et bien cynique, certes. Mais il n’a pas tout à fait le même recul, le même sens critique sur l’ensemble de tous gens qui l’entourent. Qu’importe. Ça reste grinçant à souhait. Et si l’histoire se finit par un happy-end téléphoné, elle est suffisamment originale et bien écrite pour qu’on la suive avec avidité.
Enfin, et c’est à mon avis l’atout maître de ce livre policier, les dialogues sont dignes d’un Michel Audiard ou d’un Frédéric Dard, avec des expressions imagées qui décapent, ce qui rend l’ensemble croustillant à souhait. Bref, à lire d’un trait, pour se détendre et se faire plaisir.
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