J’en perds mon latin…
Comme à mon habitude, samedi dernier, je faisais mes courses hebdomadaires dans un supermarché pas trop loin de chez moi (et oui, c’est que ça mange trois loulous…). Il est clair que ça n’est pas mon sport favori, mais ma conscience qui me rappelle que bien des affamés aimeraient être à ma place m’empêche d’utiliser l’expression de « corvée de ravitaillement » en parlant de cette expédition. Accompagné de deux de mes chérubins, voilà que je promène mon caddie entre les rayons, tentant de ne rien oublier d’important, tout en m’assurant que ces deux jeunes bipèdes influençables ne remplissent pas le chariot de futilités inutiles (chuut, j’aime les pléonasmes). Et, après avoir slalomé entre les endormis, les retraités qui font leurs courses aux heures de pointe le samedi (et dire que je ferai pareil…), et les deux familles qui se rencontrent alors qu’elles ne s’étaient pas vues depuis des lustres, bloquant une allée de leurs deux caddies placés côtes à côtes pendant...