Catégorie : Philo/Politique

Premier article, mais j’espère pas le dernier sur ce thème de l’humanisme, et de la recherche d’une définition de la nature humaine. Car je vais certainement poser plus de questions que je ne trouverai de réponses. Qu’importe. Récemment, nea me disait que tout (ou presque) avait été dit ou écrit sur la nature humaine. C’est probable. Pourtant, c’est sans ambition que je m’attaque à ce sujet, mais sans peur non plus de faire des redites. A la façon de Michel de Montaigne [ça commence, mégalo dès le début de l’article, je me prends pour Montaigne], je vais faire de la philo de rue. Aussi, n’attendez pas de grands concepts, de grandes révélations, ou de grandes théories. Je souhaite juste rappeler quelques fondamentaux, m’appuyer sur quelques expériences scientifiques, et dérouler tout ça de façon cartésienne [voilà Descarte maintenant…] afin de voir où tout ça nous mène. Préambule : cet article est assez long, et même si je vais m’efforcer d’utiliser du...

Je viens de lire un article sur le site tv5.org, dont voici le premier paragraphe : << Les députés français ont approuvé dans la nuit de vendredi à samedi, l’instauration très controversée des franchises médicales non remboursées sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires, à partir du 1er janvier 2008. >> Ce qui attire immédiatement mon attention dans cette phrase, c’est l’expression "très controversée". On s’attend à des débats sanglants, des votes qui n’en finissent plus, des ineffables rhétoriques auxquels nos députés nous ont déjà habitué… Derechef, un autre passage de l’article doit nous confirmer l’importance de ce débat aux yeux de nos législateurs : il s’agit du "dans la nuit de vendredi à samedi". La, on pourrait se dire "quel courage ! Quelle dévotion ont ces hommes qui se battent pour la sécurité sociale à la française… ". Mais (et oui, il y a toujours un mais…) la suite de l’article fait fissa retomber ces illusions...

Le 27/12/1999, un jeune cuisinier Français de 26 ans est arrêté à l’aéroport international de Bali (Indonésie). Il transportait du matériel de plongée (prêté par un ami rencontré quelques jours plus tôt en Inde, sur la plage de Goma), et dans les bouteilles se trouvaient 3,8 Kg de haschich. Il plaide l’innocence, expliquant que cette drogue avait été déposée là à son insu. Le procureur demandera la peine capitale ; il n’écopera "que" d’une peine à perpétuité (plus d’infos sur le site www.michael-blanc.com). A-t-il essayé de jouer aux dealers ? Ou bien a-t-il été abusé ? Qu’importe finalement. Quand on sait ce que je pense des prisons et de leurs utilité, ça fait un pauvre type de plus derrière les barreaux (indonésiens qui plus est… ce qui n’arrange rien à l’affaire). Médiatisé dans un premier temps suite à un reportage de TF1, puis par un rappel régulier de Thierry Ardisson sur FR2 (à l’époque de l’émission "tout le monde en...

Plusieurs personnes ont sursauté lorsque j’ai écrit que je ne croyais plus en la république. Tout au moins, en notre république. Pourquoi ? Parce que je pense que notre république n’est plus une démocratie (elle n’en a que l’apparence). Vous voulez encore un exemple ? Le 29 mai 2005, la France refusait, par voix de référendum, la constitution européenne (le non ayant recueilli près de 55% des suffrages). Ça n’est pas rien 55% ! Et bien seulement deux ans après, alors que rien ne laisse supposer que les français aient pu changer d’opinion, le chef de l’état (du même parti politique que celui en place il y a 2 ans) propose que le gouvernement (de même majorité qu’il y a deux ans) ratifie le plus rapidement possible un traité simplifié reprenant 98% de ce que les français ont refusé. Qu’importe de ce que je pense (et de ce que vous pensez) ce cette constitution. Sur le fond, trouvez-vous que nous sommes dans un...

Je laisse à votre sagacité (sous la perspective des évènements de ces dernières années, et en particulier, au vu de ce qu’un certain ministre des affaires étrangères essaie de nous faire croire récemment en France) un billet écrit par George Orwell il y a 66 ans, lors des bombardements sur Londres : Alors que j’écris ces lignes, des humains hautement civilisés survolent ma maison et tentent de me tuer. Ils n’ont aucune animosité particulière contre moi en tant qu’individu et moi je n’en ai aucune contre eux. Ils ne font que leur devoir, comme on a coutume de dire. Je n’ai pas le moindre doute que la majorité d’entre eux est composée d’hommes sympathiques, au grand coeur et respectueux des lois, des gens qui ne songeraient jamais, dans leur vie privée, à tuer quelqu’un. Par contre, si l’un d’entre eux, par une bombe bien ajustée, réussit à me déchiqueter en mille morceaux, il n’en dormira pas moins bien ce soir....

Même si, comme pour moi, ça n’est pas votre style de musique, jetez tout de même un coup d’oeil sur ce clip. Un petit rappel de temps en temps ne fait pas de mal. Clip -c'est la vie-envoyé par skapomic

France Culture a de nouveau eu, cette année, la bonne idée de diffuser le programme de la "contre histoire de la Philosophie" proposée par le philosophe Michel Onfray à l’université populaire de Caen. Si vous voulez en savoir plus sur ce programme (dont c’est la 5ème année), voici deux liens indispensables : le site de France Culture (avec les archives audio), et le site de l’Université Populaire de Caen (en marge de Michel Onfray, allez voir aussi le travail réalisé par Gilles Geneviève afin d’initier les jeunes poussins – dès 7 ans – à la philosophie). Seulement voilà, durant la dernière semaine de diffusion de la 5ème saison, un cafouillage technique chez France Culture a fait que l’émission du 17/08 a été diffusé une deuxième fois le 20/08. Résultat : l’émission prévue initialement le 20/08 a été diffusée le 21/08, etc. Et par conséquent, le vendredi 24/08 a été diffusée la 24ème émission, au lieu de la 25ème et dernière....

Tout est là : http://www.senat.fr/dossierleg/pjl05-269.html. Mais je vous le résume en quelques mots : vous saviez déjà que la loi DADVSI (la loi sur les droits d’auteur, la façon dont sont protégés techniquement les supports des œuvres, etc.) avait été adoptée par l’assemblée nationale. Bien que liberticide, cette loi incluait tout de même un garde-fou : l’obligation d’interopérabilité. En gros, si vous achetiez (vous, parce que moi, ça n’est plus près de m’arriver) une musique pour l’écouter sur votre PC sous Windows, vous étiez en droit de demander que cette musique puisse aussi être écoutée sur votre Macintosh, votre PDA sous Linux (oui ça existe), ou votre baladeur MP3. Or, la nuit dernière, les sénateurs ont, à leur tour, démontré leur impossibilité de légiférer autrement qu’en appliquant à la lettre ce que les pressions des lobbies leurs ont dicté. Maintenant, j’en suis sûr : l’état n’a plus le pouvoir. Les manettes sont dans les mains des possesseurs de capitaux (étrangers...

Supposons que vous ayez fait la connaissance, sur le web, d’un grand homme. Evidemment, la notion de "grand homme" est somme toute relative, et a une signification propre à chacun. Mais qu’importe. Il s’agit d’un homme franc, droit, ouvert, juste, et… humain. Puis vous apprenez que cet homme est en attente d’un jugement. Qui plus est, pour une affaire de moeurs. Ca vous semble incroyable, improbable. De deux choses l’une : ou bien vous vous êtes trompé sur cette personne (ça m’est déjà arrivé, et ça m’arrivera encore), ou bien l’affaire est calomnieuse. Vous faites quelques recherches, posez quelques questions… et très vite, vous découvrez que c’est probablement cette dernière affirmation qui est la bonne. L’affaire en question est d’ailleurs un procès d’appel, et votre ami a déjà été acquité par deux fois. Vous comprenez alors que quelqu’un, ou plutôt quelques personnes, souhaitent le démolir… Alors, très candidement, vous faites confiance à la justice de votre pays. Vous vous dites...

Durant les nuits du 21 décembre 2005 au soir et du 22 décembre 2005 au soir, l’assemblée nationale va plancher "en urgence" sur un projet de loi visant à protéger et encadrer les droits d’auteur, ce qui est une bonne chose en soit. Ce qui l’est moins, c’est que la situation d’urgence à voter ce texte date du 31 mai 2005, et que : ce texte vise à transposer en droit français une loi européenne datant de 2001, et que le texte a été présenté la première fois le… 12 novembre 2003 (!!!). Ce texte, qui aura un impact sur nos libertés privées (la lecture, la copie privée, le droit d’en faire une citation, …), mérite probablement un débat démocratique. Alors, pourquoi attendre plus de 3 ans, pour finalement demander un vote en urgence ? Peut-être tout simplement parce qu’au-delà de la protection des auteurs, ce texte vise surtout à protéger les multinationales qui vivent grassement à leur dépend. Ces...