Le bonheur entre la sphère et la rivière
Suite aux fils de commentaires des précédents billets (notamment ceux en lien avec le marasme économique actuel) est tombée la question : quel monde laisserons-nous à nos enfants ? Pourront-ils y construire leur bonheur ? Assurément oui, c’est possible, quand on voit ceux qui y sont arrivés par le passé, en des temps pourtant bien plus troubles que l’ère actuelle. J’ai déjà eu l’occasion de le dire ici même : je crois plus en l’hédonisme qu’en l’eudémonisme. Autrement dit, la recherche du plaisir (que tout le monde connais, du moins je l’espère) me semble moins utopique que la recherche du bonheur (concept trop fuyant à mon goût). Sans en avoir la preuve, j’ai l’intuition que tout le monde n’a pas génétiquement les mêmes chances face au bonheur. Les exemples ne manquent pas de personnes déprimées alors que leur vie pourrait sembler douce (exempte d’accident de santé pour eux comme pour leurs proches, bercée d’un confort matériel, emplie d’amis bienveillants…). Alors que d’autres arriveront toujours...