Étiqueté : guerre

Dans l’enclos de Gaza

 » Lecteur, oublie un moment le fracas des préjugés Hamas-Israël, Islamistes-sionistes. Je ne suis pas venu ici pour te dire qui a commencé. Un seul souci m’a guidé sur ces routes dangereuses : rendre compte de ceux qui n’y peuvent rien ; les civils. « . C’est ainsi que commence la petite BD que vous pouvez lire ici. Le rapporteur qui a croqué cette BD a accompagné un groupe de quatre parlementaires suisses venus en « voyage touristique » (autrement dit, leur venue n’était pas officielle). Malheureusement, ne vous faites aucune illusion : ce qu’il décrit ressemble exactement à ce que vous avez pu lire ici ou là (utilisation de bombes au phosphore blanc, de bombes DIME engendrant des blessures qui ne peuvent être soignées, de bombes à l’uranium appauvri…). Après la lecture de cette BD, vous comprendrez que je n’ai pas d’autres commentaires à ajouter. Fond musical : ACDC – Hells bells [audio:http://emmanuel.desvigne.free.fr/mp3/ACDC-HellsBells.mp3|titles=Hells bells|artists=ACDC]

La guerre des gangs : israéliens vs. palestiniens

Il faut que je vous raconte une histoire vraie. J’ai fait le début de mes études jusqu’en maîtrise à Dijon, à la fac de sciences. Et là bas, j’ai vu une chose étrange… Une guerre entre deux gangs d’étudiants en physique. Bon, des gangs civilisés, j’en conviens. Pas de ceux qu’on voit dans les banlieues excentrées, où de mauvais sauvageons brûlent des voitures (mais qui leur en voudrait, on se réchauffe comme on peut par le froid qu’il fait). Mais des gangs tout de même. Impossible de voir des membres de ces deux clans autour de la même table au resto U. Inconcevable de voir les deux équipes monter un programme de cours cohérent et concerté. Non, ils ne se parlaient pas. Les publications de l’un était décriées par l’autre. Lorsqu’un étudiant intégrait un labo pour y faire sa thèse, il devenait automatiquement un ennemi indésirable dans l’autre labo. La raison de ce conflit ? J’ai eu du mal à...

Un peu de googlelisation sur les évennements en Géorgie

Vous avez certainement remarqué que depuis 15 jours, il n’y a pas une gazette, pas un JT, pas une émission de radio qui ne parle, ne serait-ce que quelques secondes, de l’actualité en Géorgie (dont la capitale est Tbilissi, à retenir pour gagner des points chez Julien Leperse). Je ne sais pas vous, mais mes souvenirs scolaires font que je me rappelais de la Géorgie comme étant un état de l’URSS (oui oui désolé, ça existait encore l’URSS quand je passais le BAC), vaguement situé du coté des montagnes du Caucase, ou par là bas en tout cas. Alors quand, pour faire son intéressant, un journaleux commence sa phrase par  » nous allons tenter de vous expliquer pourquoi… « , tout de suite, je tends l’oreille, et les deux même. Parce que je vous le confesse, j’ai beau avoir écrit un blabla humaniste sur la situation (qui s’applique actuellement en Géorgie, mais qui pourrait s’appliquer quasiment à tous les conflits), j’ai...

Invasion russe en Géorgie : nous ne retenons rien de l’histoire

Il y a quasiment 4 ans jours pour jours, le 3 septembre 2004, 344 personnes (dont 186 enfants) mourraient dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord (fédération de Russie). Quel était donc le crime commis par ces gens pour subir un tel sort ? Et bien tout simplement d’être citoyens russes. Tout de suite, notre réflexe nous invite à pointer du doigt les méchants terroristes. Seulement, vous êtes-vous déjà posé la question de savoir comment des gens, à priori tout à fait normaux et seins d’esprit, pouvaient en arriver à devenir des criminels sanglants capables de décimer froidement, aveuglément, et en toute conscience des centaines de personnes (dont une majorité d’enfants) juste parce qu’elles sont emblématiques d’une nation particulière ? Revenons au contexte. En 1994, un certain Boris Eltsine crée la surprise en donnant l’ordre à ses troupes d’envahir la Tchétchénie, pays qu’il trouve un peu trop agité à cause de ses mouvements indépendantistes. La ville de Grozny...