Étiqueté : policier

Trois Fred Vargas pour le prix d’un

Il y a quelques mois, miss Tatie Céline m’avait offert trois Fred Vargas, que j’ai dévorés cet été sur la plage. Je n’ai pas pris le temps de vous en parler en revenant. Alors, petite séance de rattrapage. Il s’agit de : Pars vite et reviens tard, Sous les vents de Neptune, Dans les bois éternels. Pour ceux qui ne connaissent pas (et qui n’avaient pas lu mon ancienne critique sur « L’homme aux cercles bleus »), Fred Vargas écrit des romans policiers mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Cet officier est à la police ce qu’Eve Angeli est à la physique quantique. Enfin… en apparence seulement. Il ne semble avoir aucune méthode, ne suit aucune logique (il y est allergique d’ailleurs), il est sensible, zen, rêveur… et ça marche. Appelez ça sixième sens, intuition, coup de bol. Mais qu’importe : il résout les affaires. Son flaire tient peut-être dans le fait qu’il sait créer une alchimie en s’entourant des bonnes personnes....

Gunnar Staalesen – Le loup dans la bergerie

Promis juré, j’avais commencé ce livre avant d’avoir vu (ou même lu) Millenium. Je ne suis donc pas tombé sous le coup d’une hypothétique mode visant à promouvoir une culture nordique (norvégienne en l’occurrence). Et pourtant… Ça pourrait être le rôle de ce livre (nous montrer qu’il existe d’autres pays que la France et autres pays latins ou anglo-saxons qui savent produire de belles oeuvres). En soit, le fil conducteur du livre n’est pas hyper original. Tout part d’un détective privé (Varg Veum, dont le nom signifiait dans l’ancien temps « le loup dans le sanctuaire » et qui désignait un proscrit), personnage qui sera récurrent dans une dizaine de livres de Gunnar Staalesen. Ce privé officie dans la petite ville de Bergen (petite note culturelle : ville qui compte aujourd’hui ~250’000 habitants), et n’a pas de concurrence… mais pas trop de clients non plus. Pourtant, parce qu’il a une sorte de principe, il refuse les affaires de divorce (trop répugnant à...