Conséquences réelles d’une crise financière virtuelle
Depuis ce nouveau jeudi noir du 16 août 2007, on nous explique que les marchés s’écroulent, et que tout ça va faire perdre 150 milliards $US aux investisseurs dans le monde entier (source : Calyon, filiale de financement et d’investissement du Crédit Agricole). Les pauvres choux… En effet, il faut relativiser ce chiffre. Prenons le « New York Stock Exchange » (la fameuse bourse de Wall Street). Elle cote au total plus de 2’700 sociétés pour une capitalisation boursière de près de 25’000 milliards de $US. Et en 2006, les cotations de toutes ces sociétés ont progressé globalement de plus de 9 %. Ce qui signifie que les actionnaires de Wall Street se sont partagés la modique somme de 2’300 milliards de $US. Oui oui, relisez bien ce chiffre : deux mille trois cents milliards de $US de gains, rien que pour 2006, uniquement à New York. Alors, que sont ces quelques 150 petits milliards de $US perdus à l’échelle...