Étiqueté : journaliste

Wikileaks pour les nuls…

En préambule, je tiens à préciser que si vous êtes un habitué d’Internet, un aficionado du tweet, le roi des feed RSS, il est probable que cet article vous soit totalement inutile. Auquel cas, passez votre chemin, je vous en prie. Sinon, j’ai essayé de « synthétiser » pour vous (si tant est que ce soit possible) l’actuel feuilleton de ce qu’on appelle maintenant l’affaire Wikileaks, ou affaire cablegates. Wikileaks, cékoidonc ? Qu’est-ce que Wikileaks ? Nooon, je n’ai pas dit Wikipédia. Si les deux noms de site partagent la même racine — et par conséquent initialement, le même concept — (wiki = site collaboratif dont les lecteurs peuvent changer le contenu des articles), Wikipédia est à l’encyclopédie en ligne ce que Wikileaks est à la transparence et à la liberté d’expression. Autrement dit, Wikileaks a déjà proposé sa réponse à la question « a-t-on le droit — et le devoir — de tout révéler au public ? » en publiant sur le net des documents souvent confidentiels,...

Les journaleux TV ne font même plus leur boulot

Normalement, si vous avez un cerveau et le sens de l’observation, ce titre ne devrait rien vous apprendre. Ces derniers temps, l’information à la TV me rappelle surtout l’ancien logo d’EMI (le Jack Russell à coté du gramophone) : « la voix de son maître ». Jusque là, j’ai pensé que leur travail se limitait à casser ceux qui ne veulent pas rentrer dans les rangs, et à porter la bonne parole des potes du patron. Par contre, j’avais la candeur de penser que pour les petits sujets, les thèmes sans importance, les Laurence Ferrari et consorts faisaient leur boulot. Qu’est-ce que je suis sot… Ce soir, petit sujet sur le thème « attention braves gens, une fois par siècle, la Seine déborde. Si ça devait arriver, ce brave zouave du pont de l’Alma aurait de l’eau au dessus des chevilles, au dessus des genoux, voire jusqu’aux épaules comme dans le cas de la grande crue de 1910, quand les parlementaires devaient aller...