Baudelaire
Sérieux, ceux qui me connaissent savent mon aversion pour Charles Baudelaire. Un psy vous dirait que c’est probablement dû au fait qu’il s’agisse d’une des deux œuvres complètes que j’ai proposées au bac, sous la coercition d’une prof de Français qui, à elle seule, était emblématique de ces enseignants qui se sont trompés de vocation et qui, crime suprême, persistent dans leur erreur. Or, aux hasards des tweets, une certaine Glória (@essemali) m’a fait découvrir ce poème (Le Spleen de Paris, XXXIII) qui, ma fois, devrait me faire quitter le monde des imbéciles (puis qu’il parait qu’il n’y a qu’eux qui ne changent pas d’avis). Bref, j’ai bien aimé ce texte : Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre...


