Étiqueté : pensée

Baudelaire

Sérieux, ceux qui me connaissent savent mon aversion pour Charles Baudelaire. Un psy vous dirait que c’est probablement dû au fait qu’il s’agisse d’une des deux œuvres complètes que j’ai proposées au bac, sous la coercition d’une prof de Français qui, à elle seule, était emblématique de ces enseignants qui se sont trompés de vocation et qui, crime suprême, persistent dans leur erreur. Or, aux hasards des tweets, une certaine Glória (@essemali) m’a fait découvrir ce poème (Le Spleen de Paris, XXXIII) qui, ma fois, devrait me faire quitter le monde des imbéciles (puis qu’il parait qu’il n’y a qu’eux qui ne changent pas d’avis). Bref, j’ai bien aimé ce texte : Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre...

Les trois commandements de l’hédonisme

Ceux qui me connaissent le savent : non seulement je ne suis pas déiste (ce qui me place comme une exception dans l’espèce humaine si j’en crois la neurobiologiste Jacqueline Borg qui aurait démontré que l’Homme est génétiquement programmé — grâce à la présence de Sérotonine, un neurotransmetteur — pour croire en une religion), je ne suis même plus agnostique (s’il fût un temps où j’admettais qu’il n’était pas totalement improbable qu’il y ait un être ou une pensée supérieur au dessus de nous, ce temps est révolu), je suis athée. Or, les bigotes et autres grenouilles de bénitiers se mettent souvent à trembler à l’évocation même de cette étrange foi qui consiste à ne pas croire en dieu. Cachez votre argenterie, enfermez vos filles, le loup sans morale est lâché !!! C’est tout de même drôle cette façon qu’ont les gens à imaginer que l’introspection, la méditation, la morale sont l’apanage du déiste. Je pense personnellement tout le contraire...