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Projet dégooglelisation : conclusion (provisoire ?)

Voilà, dernier article d’une longue série sur ma dégooglelisation. Est-ce la fin ? Non. Tout d’abord parce que je n’en ai pas fini avec Google. En effet, mon téléphone est encore sous Android. J’utilise encore certains outils comme Google Maps, Google Translator, et je mate encore des vidéos sur Youtube. Et puis aussi parce que vous êtes encore nombreux (trop nombreux) à utiliser Google. Si j’utilise un logiciel libre et une solution d’e-mails fournie par une association respectueuse de la vie privée pour vous envoyer un courriel chez… GMail, dans ce cas, ma dégooglelisation n’aura pas servi à grand chose. Idem si je vous cause avec Xabber sur votre compte Hangouts. J’espère juste avoir suffisamment coupé les ponts pour que les bribes d’informations sur ma vie privée qui restent chez Google soient trop morcelées pour que les algorithmes du moteur de recherche de Mountain View soient capables de recoller les morceaux, et d’avoir une vision claire de ma vie (numérique ou...

Projet dégooglelisation phase 4 : alternative à Google Keep (et autre Google Drive)

Me voilà arrivé à la dernière phase de ma dégooglelisation : quitter Google Drive (et ses outils office en ligne, genre Google Docs, Google Sheets, Google Slides…) et le système de prise de notes Google Keep. Pour Google Drive et sa suite office, ça a été plutôt simple : en fait, je ne l’utilisais pas trop. J’ai fait quelques tests, mais en réalité, je me rends compte que j’utilisais surtout ces outils pour ouvrir des documents office (Microsoft Office ou Libre Office) envoyés en pièce jointe à des emails. Aussi, la solution a été toute simple : installer un OwnCloud sur l’espace web de 1 Go obtenu chez web4all en même temps que mon adresse email Zimbra (Cf article précédent). Pour accéder à cet espace, vous avez moult solutions : sur PC (Windows ou linux), vous pouvez accéder à l’espace via un client FTP ou un montage WebDAV. Mais vous pouvez le synchroniser avec le client natif. Coté Android, même principe : montage FTP...

Projet dégooglelisation phase 3 : la messagerie instantanée (au revoir Hangouts)

Continuons notre projet de dégooglelisation, et passons à l’étape suivante : la messagerie instantanée (IM). Initialement, chez Google, ça s’appelait « Google Chat », et ça avait la bonne idée d’être basé sur un protocole réseau ouvert : XMMP. Mais pour des soit-disant problèmes de sécurité, Google a décidé de laisser tomber Google Chat et d’arrêter partiellement le support de XMPP avec l’arrivée de son nouveau logiciel : « Hangouts » (qui introduit en passant la possibilité de faire des discussions en groupe — non compatibles salon de discussion XMPP — et de la vidéoconférence — dans un protocole propriétaire –). Le problème avec la messagerie instantanée (contrairement aux emails), c’est qu’on est un p’tit peu obligé d’utiliser les mêmes outils que nos amis, au risque sinon de se retrouver à causer tout seul avec un beau logiciel que personne n’utilise. Aussi, ma philosophie n’a pas été de quitter totalement le réseau Hangouts (certains de mes contacts n’utilisant que ça), mais : de ne plus utiliser l’outil...

Projet dégooglelisation phase 1, le navigateur et le moteur de recherche

Ayant décidé de me dégoogleliser, je vais rédiger quelques articles qui n’auront pas vocation faire du prosélytisme visant à ce que vous fassiez comme moi, mais juste vous faire un retour d’expérience, et vous donner des pistes et des astuces si vous voulez faire pareil. La première étape aujourd’hui, certainement la plus simple : arrêter d’utiliser le navigateur Chrome et le moteur de recherche Google (en tout cas, dans sa forme qui vous espionne). Avant de commencer, je vais vous résumer ma philosophie liée à ce changement : ne pas remplacer un piège par un autre. Autrement-dit, ne pas remplacer Google par Yahoo! ou Bing, ou tout autre société ayant le même modèle de développement, les mêmes cotés pervers, etc. ; si possible, trouver des équivalents libres et ouverts. Ca ne sera pas toujours possible, mais privilégier ces pistes quand elles existent ; avoir le moins de régression fonctionnelle possible. Quand j’ai présenté les produits et services de Google dans mon précédent article, j’ai...

Projet dégooglelisation enclenché

Si vous êtes un tant soit peu connecté (ce qui doit être le cas si vous lisez cette page), vous devez vous douter que Google est partout. Au départ, Google n’était qu’un moteur de recherche bien pratique, qui trouvait ce qu’on cherchait quand Yahoo ou AltaVista échouaient (je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans…). Puis, c’est devenu (je ne sais plus dans quel ordre) un excellent GPS (Google Maps), une plate-forme de vidéos (Youtube), un excellent système d’exploitation pour mobile (Android, que je kiffe depuis feu mon regretté « HTC Magic » et son Android version 1.6…), un navigateur web [de moins en moins] rapide (Chrome), ma boîte aux lettres électronique (GMail… et oui, même quand vous m’écrivez à emmanuel@desvigne.org, ça atterrit/ssait sur GMail) avec sa gestion de carnet d’adresses, d’agenda et de liste de tâches, sa suite « Office » avec Google Docs, Google Sheets, Google Slides, Google Keep, le tout stocké dans le « cloud » Google Drive, ma messagerie...

Piloter l’envoi de SMS (et plein d’autres choses) avec Hangouts (ou autre client XMPP/Jabber)

Voici un outil bien pratique qui va vous permettre de piloter à distance votre téléphone Android. Vous pourrez par exemple : envoyer/recevoir des SMS, lire les MMS, géolocaliser votre téléphone, le faire sonner (pratique quand on ne sait plus où il est), prendre une photo, activer/désactiver le Wifi ou le BlueTooth, et plein d’autres choses… Tout ça est possible grâce à l’application pour Android GTalkSMS (site officiel ici) qu’il vous faut installer sur votre mobile (ou sur tout autre appareil Android que vous voudrez pouvoir piloter). Et après, vous allez tout simplement « tchater » avec cette appli pour lui donner des ordres. Et c’est là qu’est l’astuce : cette application doit avoir un compte de chat à elle. Si vous n’êtes pas un geek, il y a une solution simple : ouvrez un compte Google dédié à votre appli GTalkSMS (en allant ici). Voici une petite procédure « pour les nuls »  : si vous utilisez un téléphone Android, vous avez certainement déjà une adresse GMail,...

Google brother is watching you, everywhere you are…

On le sait : nos téléphones sont écoutés, nos emails scannés, nos comptes en banques décortiqués… Le sachant, à nous de nous protéger. Le problème, c’est quand on ne le sait pas. Saviez-vous par exemple que si vous avez un périphérique sous Android, configuré avec Gmail et la bonne option activée (ce qui peut arriver sans que vous y ayez fait attention, au détour d’une mise à jours de Google Maps par exemple), et bien Google historise tous vos déplacements ? Vous ne me croyez pas ? Alors si vous êtes dans ce cas, cliquez ici (sources). À noter que si vous n’activez pas le GPS de votre équipement, le service utilise la géolocalisation du Wifi et des bornes 3g, ce qui donne certains points relevant du grand n’importe-nawak. Mais tout de même, c’est assez effrayant… Maintenant, vous savez 😉 Fond musical : Eurythmics – Sexcrime : 1984 [audio:http://emmanuel.desvigne.free.fr/mp3/Eurythmics-Sexcrime_1984.mp3|titles=Sexcrime|artists=Eurythmics]

Utilisez votre PC pour envoyer des SMS via votre téléphone Android

Vous en avez marre de taper sur votre écran tactile pour envoyer moult SMS ? Si votre téléphone est sous Android (version 2.2 minimum), j’ai peut-être une solution pour vous… Cette solution se découpe en : une application serveur Push Contacts qui tourne sur votre téléphone (Cf QR code du présent article), et, en option, une extension Push Contacts pour le navigateur web Chrome ou Chromium. Comment ça marche : en standard, l’application qui tourne sur votre téléphone (comme un service) fonctionne en push avec le récent webservice C2DM proposé par google. Une fois ce programme authentifié via votre compte GMail, vous pouvez envoyer des SMS : soit à l’aide de Google Talk (en utilisant le logiciel officiel de google, ou l’applet intégrée à GMail, ou tout autre logiciel compatible Jabber/XMPP). Et alors, depuis Google Talk, il vous suffit de dialoguer avec l’utilisateur pushcontacts@appspot.com pour envoyer des SMS. Si vous tapez simplement votre texte, celui-ci sera envoyé au dernier utilisateur à qui...

Afficher un calendrier Zimbra dans Google Calendar

Juste un petit article pour donner une astuce suite à un récent tweet de Vincent Bellais et @SheepOnMeth : si si, il est possible d’afficher un calendrier Zimbra dans Google Calendar. Voici comment faire. Première étape : connaître l’URL de la version ICS de votre calendrier Zimbra. Supposons que votre webmail Zimbra soit accessible à l’adresse http://zimbra.mon-domaine.com/ et que votre compte email soit mon-adresse@mon-domaine.com. Dans ce cas, sous réserve que l’administrateur du serveur Zimbra ait laissé l’option qui va bien active, la version ICS de l’agenda est accessible à l’adresse suivante : http://zimbra.mon-domaine.com/home/mon-adresse@mon-domaine.com/Calendar Cette URL est celle du calendrier principal de Zimbra. Si vous voulez accéder à un autre calendrier appelé Machin, l’URL sera la même, il suffit de remplacer « Calendar » par « Machin ». Il existe une solution simple pour récupérer cette URL. Si l’administrateur Zimbra laisse les droits pour partager un agenda, il suffit d’aller dans « Calendrier », de faire clique droit sur l’agenda Zimbra, de choisir « Partager ce calendrier ». L’URL...

Disponibilité de Google Chrome pour Linux

Juste une petite brève en passant : après une diffusion intimiste réservée aux développeurs, Google vient de proposer à monsieur tout le monde le téléchargement de son navigateur web Chrome pour Linux (32 et 64 bits). À noter qu’il s’agit pour l’heure d’une version bêta, mais les quelques tests (comme la rédaction du présent article) semblent indiquer qu’elle est tout à fait opérationnelle (et en français, ce qui est rare pour les bêtas). Deux mots tout de même sur la bête : contrairement à ce que Google nous a habitué par le passé, il ne s’agit pas d’une version Windows qui tournerait avec Wine (comme pour Picasa, maps, etc.), mais bien d’une version Linux native vraiment rapide (mais ça se comprend, Cf. remarque ci-dessous). Les plus : rapide (au moins autant que Firefox), système de gestion des onglets très bien pensé qui remplace avantageusement les bordures des fenêtres systèmes (pas de perte de place donc), un mal nécessaire : un plugin flash intégré...