Étiqueté : poésie

Baudelaire

Sérieux, ceux qui me connaissent savent mon aversion pour Charles Baudelaire. Un psy vous dirait que c’est probablement dû au fait qu’il s’agisse d’une des deux œuvres complètes que j’ai proposées au bac, sous la coercition d’une prof de Français qui, à elle seule, était emblématique de ces enseignants qui se sont trompés de vocation et qui, crime suprême, persistent dans leur erreur. Or, aux hasards des tweets, une certaine Glória (@essemali) m’a fait découvrir ce poème (Le Spleen de Paris, XXXIII) qui, ma fois, devrait me faire quitter le monde des imbéciles (puis qu’il parait qu’il n’y a qu’eux qui ne changent pas d’avis). Bref, j’ai bien aimé ce texte : Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre...

Constructeur de monde

Dans ce monde de brute, un peu de poésie ne fait pas de mal. Pour ma part, dans ce domaine, j’aime bien le slam, ou certaines vidéos. Aussi vais-je vous parler de Bruce Branit. Oh, vous le connaissez certainement… Mais si ! C’est le type qui, en l’an 2000, a réalisé en amateur dans son garage un court métrage (405: the movie) avec plein d’images de synthèses super réalistes, où il fait atterrir un avion sur une voiture. Pour ceux qui auraient oublié : petite piqure de rappel. La suite, vous la connaissez : embauche dans une world company, l’argent facile, les soirées, les filles, la drogue… Naaaan, plus sérieusement, Bruce Branit vient de nous sortir un court métrage aussi bien pensé que celui qui l’a fait connaître, encore mieux fichu techniquement (la maturité, certainement… et deux ans de post production tout de même !), et plein de… je me tais, le mieux est encore que vous regardiez : Fond musical...