Étiqueté : Ciné

L’homme qui voulait vivre sa vie

Paul Exben est avocat. A voir la maison dans laquelle il vit, on pourrait dire qu’il a tout pour être heureux. Marié, deux enfants en pleine forme, le tout dernier appareil photo de la mort qui tue, des amis qui l’aiment… Bien sûr, la vie joue son rôle de souffleur de bonnes et de mauvaises nouvelles, comme l’annonce de son associée qui lui apprend qu’elle est gravement malade, et lui propose de lui offrir la totalité du cabinet où il travaille. Seulement voilà : tout ça n’est qu’apparence. Au font de lui, il n’est pas heureux. Il se force, sauve les apparences, joue un rôle qui n’est pas le sien. Il se veut dynamique. S’occupe de ses loulous. Sort. Travaille. Mais avocat n’est pas le métier qu’il aurait aimé faire. Les relations avec sa femme sont plutôt d’ordre diplomatique que résultant du parfait amour. Tout bascule quand il apprend que sa femme veut divorcer : elle a un amant. Il connaît un...

Illégal

Tania est russe. Plutôt que de vivre l’enfer dans son pays, elle se brûle le bout des doigts pour ne plus avoir d’empreintes digitales, et elle décide de venir vivre en Belgique avec Ivan, son tout jeune enfant. Bien des années plus tard, elle est toujours redevable aux mafieux qui lui ont permis ce voyage, et qui lui fournissent contre une part de son maigre salaire de femme de ménage des faux papiers et un logement. Mais finalement, elle semble heureuse… ou plutôt, elle s’aménage des moments de bonheur avec son fils, avec quelques amies. Mais voilà qu’un jour, lors d’un contrôle inopiné à la sortie du bus, elle se fait arrêter (son fils s’échappe de justesse). Refusant de donner son identité, et son absence d’empreintes digitales aidant, elle n’est pas expulsable (et oui, vers quel pays la renvoyer ?). Elle végétera alors de nombreux mois dans un « camp de rétention », ces prisons qui n’en ont pas le nom, où l’on...

Elle s’appelait Sarah

Ce site est en train de s’endormir… Pas que je n’ai rien à dire, mais je n’ai plus trop de temps. Aller hop, je m’y remets, à minima pour vous faire part de mes dernières toiles dans les salles obscures, et de mes dernières lectures. Je suis allé voir ce film avec un moral d’enfer… et il vaut mieux. Pour une raison que j’ignore, les évènements qui se sont produits durant la seconde guerre m’ont toujours perturbé (émotif moi ?). J’avais un a priori plutôt positif avant d’aller voir ce film, et je ne me suis pas trompé : j’adore Kristin Scott Thomas, elle ne m’a pas déçue. Les autres acteurs sont très bons eux aussi. L’histoire s’appuie sur une coïncidence peu probable : la belle famille de miss Scott Thomas (journaliste d’origine américaine vivant en France depuis 20 ans dans le film) est propriétaire d’un appartement dont l’histoire est en lien avec l’enquête qu’elle mène sur la rafle du Vel...

Alice, de Tim Burton

Disons-le tout de suite : il y a des Tim Burton que j’aime (« Beetlejuice », « Charlie et la chocolaterie », et surtout, « Les Noces funèbres »), et d’autres que j’aime moins (les « Batman » –beurk–, « Mars Attacks! », etc.). Quant-à Alice, ça n’a jamais été mon histoire préférée. Aussi, j’ai hésité un peu avant d’aller voir ce film. Mais, sachant que Tim Burton était le papa d’Emily (Cf. « noces funèbres » ), je me suis dit qu’il allait bien nous sortir une Alice comme ça :         ou comme ça : Et bien non… désolé. C’est une Alice toute lisse que nous sert la jeune Mia Wasikowska. Oh, techniquement, c’est très beau et très bien fait. La 3D est bien maîtrisée (mais n’apporte pas grand chose, contrairement à Avatar), les décors sont splendides… Mais voilà. Les personnages sont stéréotypés, et l’histoire sans aucune surprise. Bref, à voir en famille (pas d’image violente que les enfants ne pourraient regarder), pas spécialement en 3D… au moins pour le décors. J’attends maintenant avec...

Invictus

Que savais-je de Nelson Mandella ? Avocat au moment de l’apartheid, brimé sous ce régime, il passe une petite trentaine d’année en prison. Il est ensuite élu président, milite pour la paix et la réconciliation dans son pays, ce qui lui vaut un prix Nobel. Heuuu… et je crois que c’est tout ce que je savais. Le film Invictus (que je suis allé voir avant-hier) raconte un épisode méconnu de la vie de ce grand homme. En 1995, l’Afrique du Sud est le pays organisateur de la coupe du monde de rugby. À un mois du premier coup d’envoi de ce tournoi, les Springboks (je traduis pour les profanes en rugby : c’est le nom de l’équipe d’Afrique du Sud) ne sont pas au mieux de leur forme (il faut dire qu’étant longtemps boycottés, ils manquent de rencontres de haut niveau). Et pire que tout : dans les tribunes, alors que les blancs applaudissent naturellement l’équipe nationale, par opposition, les noirs applaudissent...

Gran Torino

Alors, voilà bien un film que je ne serais pas spontanément allé voir. Pensez-vous, un Clint Eastwood… Mais j’ai deux amies qui m’ont indiqué que ce film était bien, alors, j’ai suivi leur conseil. Et force est de constater que ça n’était pas une erreur… Bon, soyons honnête : coté scénario, c’est du niveau des inspecteurs Harry… Il y a un gentil méchant (Clint Eastwood). Gentil parce qu’il est dans le groupe des gentils, mais méchant parce qu’il est plutôt aigris et acariâtre. Octogénaire, ancien combattant de la guerre de Corée, et veuf (il vient de perdre sa femme au début du film). Il n’a jamais compris ses enfants, qui le lui rendent bien, il n’aime pas ses voisins (des Chinois pensez-vous, des bridés). Et évidemment, il y a le gang des méchants. Comme de bien entendu, les méchants vont casser les pieds des gentils, et notre Harry, ooops, pardon, notre Walt Kowalski (c’est le nom de Clint Eastwood dans...

Choron Dernière

Après avoir été voir les alter nous parler du bio, après être allé voir Chomsky l’anarchiste libertaire, me voici parti ce soir pour une nouvelle séance au Caméo avec feu notre ami le Pr Choron. Avec ça, si les RG ne me classent pas avec les anar-gauchos 😉 Une salle bien remplie pour l’occasion, même si je dois avouer qu’elle l’était un peu moins que les dernières fois (mais le choix d’un mardi soir plutôt que d’un vendredi n’est peut être pas étranger à cette moindre fréquentation). Et en arrivant, première bonne surprise : des instruments de musique sur la scène. Aurions-nous le droit à une première partie musicale ? Et bien je confirme. Nous avons eu le droit à 3 ou 4 chansons interprétées par le groupe « Tes Baisers ont le Goût de la Mort« . Et là, surprise : les 4 chansons que nous avons entendues étaient écrites par le Pr lui-même… et mises en musique par le groupe...

Annonce : soirée spéciale Pr Choron au Caméo…

Si justement vous en avez marre de rester dans votre fauteuil devant votre petite lucarne, échangez pour un fauteuil rouge devant le grand écran. Je vous en avais déjà parlé récemment, et là, j’ai la date : la soirée spéciale Pr Choron au Caméo St Seb, c’est le mardi 9 décembre prochain à 20h30… Alors déjà que quand je pense que le thème n’est pas accrocheur, la salle est pleine à craquer, là, je ne peux que vous conseiller d’arriver un peu en avance… Fond musical : Renaud – J’ai retrouvé mon flingue [audio:http://emmanuel.desvigne.free.fr/mp3/Renaud-J_ai_retrouve_mon_flingue.mp3|titles=J’ai retrouvé mon flingue|artists=Renaud]