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The Black Swan

Que vous soyez fan de ballet ou pas, vous avez tous déjà entendu cette envoutante musique de Tchaïkovski extraite du « lac des cygnes ». Et, mémoire collective aidant, vous en connaissez certainement l’histoire. Juste avant sa majorité, pendant les préparatifs de sa fête d’anniversaire, le prince Siegfried se voit imposer par sa mère de choisir une femme parmi les invitées. Déçu de ne pouvoir choisir son épouse par amour, il sort durant la nuit dans la forêt pour chasser un cygne. Au moment de tirer avec son arbalète, il voit au milieu du lac Odette, une ravissante femme vêtue de plumes blanches, dont il tombe immédiatement amoureux. C’est alors que Von Rothbart, un sorcier, la capture et lui jette un sort : cygne le jour, elle devra attendre la nuit pour redevenir humaine. Viendra un combat où le prince arrivera presque à tuer le sorcier. C’est Odette qui empêchera son exécution : si le sorcier meurt avant que le sort ne soit cassé,...

V pour Vendetta (le film, la BD)

Et dire que certains vocifèrent que le Père-Noël n’existe pas… Et pourtant, c’est bien lui qui m’a apporté cette excellente BD (je n’ai pas de superlatif assez fort) « V pour Vendetta« . Il faut dire que je l’avais un petit aiguillé, ayant vu précédemment le film 😉 Bref, « V pour Vendetta« , c’est avant tout une BD, écrite par Alan Moore (le même qui a aussi écrit les Watchmen) et dessinée par David Lloyd. L’histoire se déroule en Angleterre dans un futur proche, après une hypothétique mais plausible troisième guerre mondiale. Un futur trouble et néanmoins possible (probable ?), où le fascisme a repris le pouvoir. Durant cette période sombre, que les auteurs ont voulu être un savant mélange de 1984 d’Orwell et de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, l’état (la conscience), grâce à sa police (les doigts), à ses services de renseignements (les yeux avec leurs caméras de vidéosurveillance, et les oreilles avec leurs systèmes de micros et d’écoutes téléphoniques), et avec...

L’homme qui voulait vivre sa vie

Paul Exben est avocat. A voir la maison dans laquelle il vit, on pourrait dire qu’il a tout pour être heureux. Marié, deux enfants en pleine forme, le tout dernier appareil photo de la mort qui tue, des amis qui l’aiment… Bien sûr, la vie joue son rôle de souffleur de bonnes et de mauvaises nouvelles, comme l’annonce de son associée qui lui apprend qu’elle est gravement malade, et lui propose de lui offrir la totalité du cabinet où il travaille. Seulement voilà : tout ça n’est qu’apparence. Au font de lui, il n’est pas heureux. Il se force, sauve les apparences, joue un rôle qui n’est pas le sien. Il se veut dynamique. S’occupe de ses loulous. Sort. Travaille. Mais avocat n’est pas le métier qu’il aurait aimé faire. Les relations avec sa femme sont plutôt d’ordre diplomatique que résultant du parfait amour. Tout bascule quand il apprend que sa femme veut divorcer : elle a un amant. Il connaît un...

Illégal

Tania est russe. Plutôt que de vivre l’enfer dans son pays, elle se brûle le bout des doigts pour ne plus avoir d’empreintes digitales, et elle décide de venir vivre en Belgique avec Ivan, son tout jeune enfant. Bien des années plus tard, elle est toujours redevable aux mafieux qui lui ont permis ce voyage, et qui lui fournissent contre une part de son maigre salaire de femme de ménage des faux papiers et un logement. Mais finalement, elle semble heureuse… ou plutôt, elle s’aménage des moments de bonheur avec son fils, avec quelques amies. Mais voilà qu’un jour, lors d’un contrôle inopiné à la sortie du bus, elle se fait arrêter (son fils s’échappe de justesse). Refusant de donner son identité, et son absence d’empreintes digitales aidant, elle n’est pas expulsable (et oui, vers quel pays la renvoyer ?). Elle végétera alors de nombreux mois dans un « camp de rétention », ces prisons qui n’en ont pas le nom, où l’on...

Elle s’appelait Sarah

Ce site est en train de s’endormir… Pas que je n’ai rien à dire, mais je n’ai plus trop de temps. Aller hop, je m’y remets, à minima pour vous faire part de mes dernières toiles dans les salles obscures, et de mes dernières lectures. Je suis allé voir ce film avec un moral d’enfer… et il vaut mieux. Pour une raison que j’ignore, les évènements qui se sont produits durant la seconde guerre m’ont toujours perturbé (émotif moi ?). J’avais un a priori plutôt positif avant d’aller voir ce film, et je ne me suis pas trompé : j’adore Kristin Scott Thomas, elle ne m’a pas déçue. Les autres acteurs sont très bons eux aussi. L’histoire s’appuie sur une coïncidence peu probable : la belle famille de miss Scott Thomas (journaliste d’origine américaine vivant en France depuis 20 ans dans le film) est propriétaire d’un appartement dont l’histoire est en lien avec l’enquête qu’elle mène sur la rafle du Vel...

Millenium 2 : le film

Voilà un film pour lequel j’ai hésité avant d’aller le voir. Oh rappelez-vous, ayant adoré le premier opus, je n’avais pas peur de tomber sur un navet. Seulement, on m’a offert la trilogie en livre, et en général, je préfère lire le livre avant de voir le film. Mais en réfléchissant bien, comme j’ai déjà vu le premier film avant d’avoir lu le premier tome… j’ai donc continué sur ma lancée. Et là, même magie. Si je devais faire une critique, je dirais que tout au plus, le scénario est moins complexe que celui du premier volet, plus facile à deviner. Et il y a une ou deux coïncidences un peu grosses. Mais pour le reste… Une idée toujours aussi originale. Et des acteurs ! Ouaou, ils confirment ce que j’ai pensé d’eux l’année dernière. Que ce soit notamment Michael Nyqvist (qui joue Mikael Blomkvist le journaliste), et surtout Noomi Rapace (qui entre à merveille dans la peau de l’insaisissable...

Alice, de Tim Burton

Disons-le tout de suite : il y a des Tim Burton que j’aime (« Beetlejuice », « Charlie et la chocolaterie », et surtout, « Les Noces funèbres »), et d’autres que j’aime moins (les « Batman » –beurk–, « Mars Attacks! », etc.). Quant-à Alice, ça n’a jamais été mon histoire préférée. Aussi, j’ai hésité un peu avant d’aller voir ce film. Mais, sachant que Tim Burton était le papa d’Emily (Cf. « noces funèbres » ), je me suis dit qu’il allait bien nous sortir une Alice comme ça :         ou comme ça : Et bien non… désolé. C’est une Alice toute lisse que nous sert la jeune Mia Wasikowska. Oh, techniquement, c’est très beau et très bien fait. La 3D est bien maîtrisée (mais n’apporte pas grand chose, contrairement à Avatar), les décors sont splendides… Mais voilà. Les personnages sont stéréotypés, et l’histoire sans aucune surprise. Bref, à voir en famille (pas d’image violente que les enfants ne pourraient regarder), pas spécialement en 3D… au moins pour le décors. J’attends maintenant avec...

Invictus

Que savais-je de Nelson Mandella ? Avocat au moment de l’apartheid, brimé sous ce régime, il passe une petite trentaine d’année en prison. Il est ensuite élu président, milite pour la paix et la réconciliation dans son pays, ce qui lui vaut un prix Nobel. Heuuu… et je crois que c’est tout ce que je savais. Le film Invictus (que je suis allé voir avant-hier) raconte un épisode méconnu de la vie de ce grand homme. En 1995, l’Afrique du Sud est le pays organisateur de la coupe du monde de rugby. À un mois du premier coup d’envoi de ce tournoi, les Springboks (je traduis pour les profanes en rugby : c’est le nom de l’équipe d’Afrique du Sud) ne sont pas au mieux de leur forme (il faut dire qu’étant longtemps boycottés, ils manquent de rencontres de haut niveau). Et pire que tout : dans les tribunes, alors que les blancs applaudissent naturellement l’équipe nationale, par opposition, les noirs applaudissent...

Avatar

Déjà beaucoup beaucoup de buzz sur ce film, je ferai donc court. Je suis allé le voir cet après-midi dans sa version 3D avec mon grand. Mes craintes : que la bande annonce résume tout le film, qu’il soit manichéen et moraliste, et qu’on y trouve de longues scènes de baston (blockbuster oblige). Et le verdict est… qu’il y a un peu de ça, c’est vrai. Mais on l’oublie très vite. Le scénario est effectivement résumé dans la bande annonce. Il y a bien sûr le gentil peuple tribal et les méchants humains (parabole de l’administration Bush et des lobbies qui la soutenait). Et les inévitables scènes de bagarre, de sensualité… Comme je l’ai dit, tout ça s’oublie vite. Parce qu’on peut dire ce qu’on veut : James Cameron n’est vraiment pas un mauvais. Tout d’abord techniquement. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Marie, la 3D (techniquement parfaite, bien maîtrisée : ni trop ni trop peu) aide à rentrer dans...

Le dernier pour la route

Ce film est une adaptation du roman autobiographique du même nom d’Hervé Chabalier (livre que je n’ai pas lu). L’histoire est assez simple : un patron d’une agence de presse ayant fois en l’Homme et en son métier, tombe petit à petit dans l’alcoolisme, dans sa forme pathologique la plus sévère. Il se retrouve enfermé plus ou moins volontaire pour une cure de désintoxication. Il va y rencontrer des gens — notamment Pierre et Magali — ayant des histoires différentes, des caractères différents, et ayant pourtant en commun avec lui cette maladie : l’alcoolisme. Mon sentiment sur ce film ? Ouaou… Quel réalisme ! Et surtout, quel jeu d’acteur. Si je n’avais pas reconnu les géniaux François Cluzet, Michel Vuillermoz, Mélanie Thierry (entre autre), on aurait pu me faire croire qu’il s’agissait de reportage, presque de la télé-réalité. Tout les mécanismes qui amènent certaines personnes à tomber dans cette vile dépendance sont décortiqués. Comme les sentiments qu’ils éprouvent, le déni...