Étiqueté : livre

Plus c’est long, plus c’est bon ?

Vous vous êtes déjà amusé à faire un roman en six mots sur sixmots.com, et que vous avez atteint les limites du concept ? Peut-être êtes vous frustré par la limite des 140 caractères de twitter ou des 160 caractères de vos textos ? Et bien voilà un site où sont publiées des nouvelles pouvant atteindre les… 20 lignes. En effet, sur le site wordpress « cenestpaslataillequicompte » (http://cenestpaslataillequicompte.wordpress.com/), intelligement sous-titré « textes courts, idées longues« , vous pouvez lire (voire poster vous-même) des textes ayant une taille maximum de 20 lignes. Le site est modéré pour éviter les abus, mais la mise en ligne reste rapide : de 24 à 72 heures. Vous pouvez rédiger un texte libre, mais il existe aussi un challenge avec un thème imposé. Celui-ci vous est donné en début de semaine, et vous avez jusqu’à samedi midi pour proposer votre prose, si vous voulez qu’elle paraisse avant le dimanche entre 19h et 20h. Rien de commercial, juste pour le plaisir. Ma...

Delphine de Vigan : No et moi

Petit livre lu l’été dernier, qui devrait prochainement être porté à l’écran (c’est d’ailleurs ça qui m’a fait me rappeler que je ne vous en avais pas parlé). Lou Bertignac est une adolescente assurément douée, mais du genre plutôt « no life » : ses centres d’intérêts étant loin de ceux des jeunes de son âge et de ceux de sa famille, elle a peu d’amis et sort peu. Sa soeur étant morte très jeune, sa mère tient grâce aux anxiolytiques, et c’est plutôt son père qui l’élève. Or, est-ce par hasard, ou bien parce qu’elle a un sens développé de l’observation et de la compréhension du monde qui l’entoure, elle fait la connaissance de « No », une jeune SDF à peine majeure qui traîne dans la gare. Devant faire un exposé pour sa classe, Lou décide que les jeunes femmes devenues SDF en général, et No en particulier, seront son sujet d’étude. Mais il s’agit en réalité d’un prétexte pour oser aborder la...

Anna GAVALDA : La consolante

Après la première manche, la seconde, puis la troisième, après la revanche et la belle, quand le vainqueur est connu et que c’est sans appel, alors, quand on on aime jouer, on se fait une dernière partie, juste pour le fun, sans enjeu, pour le plaisir de prolonger l’instant : c’est la consolante. Voici donc une chose que j’ai apprise dans ce livre. Et tant d’autres… J’ai déjà eu l’occasion de l’avouer : j’assume mon coté midinette. C’est certainement la raison qui fait que je suis super fan de cette auteur (malheureusement assez peu prolixe). J’ai déjà eu l’occasion de vous parler des deux romans que j’ai lus d’elle (« Je l’aimais » et « Ensemble, c’est tout« ), et de son recueil de nouvelles (« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part« ). Je fais tomber le suspense tout de suite : « La consolante » reste dans cette lignée de succès, et tient toute ses promesses. Il y a une constante dans les romans de cette écrivaine : le début...

Albert Jacquard : Petite philosophie à l’usage des non philosophes

Ça fait quelques temps que j’ai terminé ce bouquin qu’on m’a offert, et, étant pas mal occupé à l’époque, j’ai fini par oublier de vous en parler. Avant tout, de quoi s’agit-il ? D’un bouquin de philo, comme le titre le laisserait entendre ? Pas vraiment. Pas plus qu’un essai, qu’un roman, ou tout autre livre de structure classique. En réalité, Albert Jacquard est un scientifique spécialisé dans la génétique, qui a beaucoup oeuvré pour la vulgarisation des sciences (et de sa discipline en particulier), et qui a pas mal cogité sur l’éthique des avancées scientifiques. Aussi, il a été invité par la prof de philo Huguette Planès, afin de dialoguer avec des lycéens de terminale. Ce livre résulte de ce dialogue, et se présente comme un ABCdaire. Un mot par lettre de l’alphabet, un chapitre pour traiter ce mot (A comme Autrui, B comme Biologie, C comme Conscience…). Ainsi, on voyage avec chaque mot dans les réflexions d’Albert Jacquard. Ce genre...

Tout est sous contrôle, Hugh Laurie

Hugh Laurie, vous connaissez… Mais si voyons ! Aller, si je vous dis canne, cynique, et Vicodin ? Bien vu, je veux parler du Dr Gregory House. Oui, parce qu’en plus d’être bon acteur, de jouer correctement du piano et de la guitare, et surtout, d’avoir un insolent succès auprès de la gente féminine, ce membre du most excellent Order of the British Empire s’est mis à écrire. Et je suppose que vous allez me demander s’il a le même talent avec une plume qu’avec un un pet scan ? Si on en croit la quatrième de couv’, on doit retrouver dans ce livre « tout le mauvais esprit du génial interprète de Dr House au service d’un thriller palpitant« . Bon, ça… c’est pour la pub. En pratique, ça n’est que partiellement vrai. Ce que j’aime dans la série de House, c’est le cynisme avec lequel le héros décrit les êtres humains, tous les êtres humains, ainsi que les relations qui existent entre...

Six livres pour commencer l’année

Je viens de me faire enchaîner par Jérôme afin de vous présenter quels sont les 6 livres qui me représentent le mieux. Comme l’a fait remarquer Jérôme, on n’attend pas de moi que je vous indique quels sont mes 6 livres préférés [du moment], mais bien ceux qui me représentent le mieux, sous entendu je suppose, ceux qui m’ont aidé à me construire comme je suis. À noter que Jérôme s’était lui-même fait taguer par Marc’s blog, qui rappelle qu’en France, 43% de la population ne lit pas un seul livre de l’année ! C’est édifiant… Étant un « monsieur plus » né, je vais avoir du mal à m’arrêter à six livres ; alors, disons que je vais plutôt vous indiquer six thèmes : En tout bien tout honneur Enid Blyton : Les Cinq et le galion d’or. Oui, car il faut bien une allumette pour enflammer la mèche d’une passion… Ma première rencontre avec les « vrais » livres (sans image) a été avec...