Catégorie : Songes

Changement d’hébergeur et coup de vieux…

Ça fait deux ans que je le présent site était hébergé chez evxonline. Il n’était pas rare que le JetPack de WordPress m’envoie des messages d’alerte du style « votre site est indisponible ». Après… ça n’est qu’un blog perso, et que mon site soit indisponible une demi-heure de temps en temps, ça n’était pas si grave. À 30 €/an sur une infra mutualisée, on ne peut pas en demander trop. Mais ces derniers mois, j’avais l’impression de perdre des emails : collègues qui me disaient « t’as pas reçu mon message ? », formulaires « cliquez ici si vous avez oublié votre mot de passe » qui ne me renvoyaient rien… Et dernièrement, aucun email de ma banque (alors que j’étais sûr que les messages partaient, et que les envois marchaient vers d’autres domaines). Et ça, c’était bien plus grave que mon site inaccessible. Bref, je viens de migrer chez proxgroup (même style d’offre, mêmes tarifs, gérée par des gens plutôt sympas et efficaces dans le...

Baudelaire

Sérieux, ceux qui me connaissent savent mon aversion pour Charles Baudelaire. Un psy vous dirait que c’est probablement dû au fait qu’il s’agisse d’une des deux œuvres complètes que j’ai proposées au bac, sous la coercition d’une prof de Français qui, à elle seule, était emblématique de ces enseignants qui se sont trompés de vocation et qui, crime suprême, persistent dans leur erreur. Or, aux hasards des tweets, une certaine Glória (@essemali) m’a fait découvrir ce poème (Le Spleen de Paris, XXXIII) qui, ma fois, devrait me faire quitter le monde des imbéciles (puis qu’il parait qu’il n’y a qu’eux qui ne changent pas d’avis). Bref, j’ai bien aimé ce texte : Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre...

S’il était utile d’avoir une preuve de plus que les financiers ont le pouvoir

Utopiste peut-être, je pense que le monde dans lequel nous vivons, les décisions prises à tous les niveaux du pouvoir, les lois qui sont votées, etc. doivent toujours placer l’Homme comme centre d’intérêt. Longtemps, les religions et les préfets ont apeuré les peuples pour protéger une concentration de pouvoirs et de privilèges dans une poignée d’oligarques. Après une révolution et cinq républiques, nous serions en droit de penser que les citoyens avaient enfin pris le pouvoir. Seulement, force est de constater que l’aristocratie désignée par notre modèle de démocratie représentative ne sert plus les gens qui les élisent, mais l’intérêt financier d’une poignée de capitalistes et de banquiers. Et ils ne s’en cachent même plus ! Mario Draghi (le vice-président de la banque d’affaires Goldmann Sachs-Europe, qui avait aidé la Grèce à maquiller ses comptes) est à la tête de la Banque Centrale Européenne. La Grèce est sous tutelle de cette même banque. Berlusconi (qui n’était pas le meilleur porte drapeau...

Êtes-vous riches ou pauvres ?

L’observatoire des inégalités a mis en ligne un petit outil pour savoir si vous êtes riche ou pauvre. Si vous voulez le tester, ne vous privez pas, c’est par ici. En jouant un peu, on peut s’apercevoir que 99% des gens touchent moins de 8’000 € nets/mois. Huit mille euros, c’est beaucoup me direz-vous… mais à bien y réfléchir, quand on songe à tous ces riches, tous ces puissants… comment font-ils pour le devenir avec « seulement » 8’000 € mensuels (considérant qu’ils doivent payer pas mal d’impôts là dessus) ? À moins que… à moins que toucher un salaire ne soit pas la solution pour devenir riche ? Je vous laisse méditer là dessus… 😉 Fond musical : Saez – Jeune et con [audio:http://emmanuel.desvigne.free.fr/mp3/Saez-Jeune_et_con.mp3|titles=Jeune et con|artists=Saez]

La vie est un éternel balancier

J’avais l’autre jour une discussion dans un domaine très spécifique de mon métier. Et de là de m’entendre dire « oh mais ne t’inquiète pas, pour l’heure, la mode est à agir ainsi, mais dans vingts ans, tout le monde nous invitera à faire l’inverse, comme on faisait il y a vingt ans d’ailleurs ». Or, cette remarque (qu’un ami m’avait déjà faite il y a quelques années) semble s’appliquer à tout. La vie serait un éternel balancier ? Je ne dis pas que c’est une vérité, mais avouons que la théorie tient debout : rares sont les contre-exemples. Gauche / droite, progressistes / conservateurs, Girondins / Jacobins, poujadisme / mondialisation, concentration / outsourcing, déterminismes / existentialisme… Mais en fait, tout serait simple si ces alternances étaient régulières. Si la fréquence de ces changements était réglée comme une horloge. Or, ça n’est pas le cas. Par contre, j’ai noté que souvent, les progressistes prenaient les commandes d’autant plus violemment que les conservateurs les ont...

La fracture numérique est-elle seulement un problème d’accès au haut-débit ?

Je dialogue tous les jours avec des « geeks du net », ou avec des gens qui sont pour le moins des utilisateurs avancés de l’informatique et des technologies liées à l’informatique, à internet, aux réseaux sociaux, etc. Je leur demande leur identifiant twitter, l’adresse de leur profil facebook/netlog/myspace ou tout autre réseau social, l’URL du feed RSS de leur site, s’ils préfèrent bloguer sous wordpress ou dotclear, etc. Et c’est tout naturellement qu’ils me répondent. À force, j’aurais tendance à [tord de] penser que tout le monde maîtrise ces modes de communication. Or, toi même, chèr(e) lecteur(ice), peut-être n’as-tu rien compris à ce dont je viens de parler. Pourtant, tu as Internet depuis l’époque des modems RTC (ceux qui faisaient un bruit de FAX pendant la connexion, et qui empêchaient votre grand-mère de vous joindre parce que ça sonnait toujours occupé), tu envoies des emails régulièrement, et tu surfes via google sur tout le web (la preuve, tu arrives à lire...

De la vocation (et de la conviction)

Excellente idée de Vincent hier soir : se retrouver entre « blog-potes » autour d’un verre au Jean Lam’ [ndr : pour les non nancéiens, c’est un bar de la place Stan]. On y a retrouvé Danièle Noël, Raphaël Vuitton, Maxime Pisano, Catherine Créhange, Fréderic Cuignet, Aurélie Bouquet, Célinextenso, et Mélanie. Je n’avais pas particulièrement prévu d’y aller pour jouer les grandes oreilles avec l’intention d’écrire un article, mais juste pour passer une bonne soirée entre amis (et ce fût le cas). Pour autant, je n’arrive pas à garder pour moi les réflexions que je me suis faites suite à cette rencontre. En effet, dans ces soirées, difficile de ne pas parler politique (ce qui n’est pas pour me déplaire évidemment), d’autant que certains convives sont des sympathisants PS ou Modem, voire même sont candidats aux prochaines régionales. Et dans ce cas, j’ai une sale manie (je l’avoue), qui consiste à sonder la profondeur de l’engagement des dits sympathisants. Pourquoi cette sale manie ? Moult...

Et si on taxait les capitaux dormants ?

En rentrant vendredi soir, j’ai croisé deux employés de la Poste qui sortaient de mon immeuble. Vu l’heure tardive, j’ai compris qu’ils venaient certainement de passer vendre leur calendrier. Ça m’a rappelé qu’il était loin le temps où on leur glissait leur petites pièces ou leur petit billet de 50 francs. Maintenant, il acceptent les chèques, et vous signent même un reçu (à quand le lecteur de carte bancaire ?). Je ne serais pas étonné qu’ils payent des impôts sur cette manne. C’est alors que j’ai réalisé qu’ils allaient payer des impôts sur de l’argent que j’avais gagné et sur lequel j’avais déjà payé des impôts. Or, depuis tout petit, on m’explique que ce qui est bien pour l’économie (enfin, pour le modèle économique qui régit notre monde), c’est quand l’argent circule. On nous le rabâche sans arrêt : il faut « con-so-mmer ». L’ennemi, c’est le bas de laine rempli d’argent qui dort dans l’armoire. Bon, je ne parlerai pas du coté écologiste...

BA d’octobre

Je vois pas mal de billets sur des thèmes un peu humanistes ces derniers temps. Je ne poste pas spécialement de commentaire sur chacun d’entre eux. Pour autant, j’avais envie d’attirer votre attention sur deux p’tites causes qui, pour le coup, ne vous coûteraient pas grand chose. La première m’est inspirée par l’établissement où je travaille : il s’agit d’Octobre Rose. Non non, il ne s’agit pas d’un nouveau film avec la poursuite d’un sous-marin nucléaire transportant l’équipe du Paris Football Gay, mais d’une opération visant à promouvoir le dépistage du cancer du sein (cliquez sur l’image pour avoir le programme des événements liés à cette actualité). D’accord, on me dira que les messieurs ne devraient pas se sentir concernés  ; et bien si tout de même ! Ensuite, je n’aurais peut-être pas écrit un billet spécifique sur ce sujet, mais comme l’occasion m’en est donnée, voilà bien une autre bonne action qui ne coûte vraiment rien, et qui concerne le dont...